Un homme fume du cannabis assis sur un banc public. Crédit: Istock

Le Québec autorise la consommation de la marijuana dans les parcs : quel accueil?

Québec a lâché du lest dans le dossier de la marijuana récréative en envisageant de permettre la consommation dans les parcs. C’est une bonne nouvelle pour certains groupes de patients qui l’utilisent à des fins médicinales et un signal de rapprochement avec certaines municipalités.

Le CFAMM est l’organisme canadien qui milite pour l’accès équitable à la marijuana médicale.

Dans un entretien récent avec Dan Goulet, l’un de ses porte-parole, il avait fait part des inquiétudes des patients en ce qui a trait notamment à l’interdiction de la consommation dans les lieux publics prévue par le projet de loi 2 du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ).

Soutenant que la consommation de la marijuana dans les lieux publics est une question de droit pour les patients, l’organisme avait alors lancé une pétition et bénéficié d’un appui important du public. Ayant réussi à présenter ses doléances au parlement, le CFAMM espérait une volte-face du gouvernement caquiste pour soulager les inquiétudes des patients.

Cette volte-face est intervenue avec cette annonce d’amendements au projet de loi 2 mardi. Elle vient aussi quelque peu apaiser le climat avec certaines municipalités qui se sont prononcées depuis la légalisation sur l’importance de permettre la consommation dans les lieux publics.

La ville de Montréal est l’une de ces municipalités. Et c’est avec satisfaction que la mairesse Valérie Plante a accueilli la nouvelle. C’est une ouverture pour tous les locataires qui ne peuvent consommer la marijuana chez eux à cause des restrictions. Le parc devient ainsi le lieu de prédilection pour fumer.

Santé publique Montréal partage cet avis et souhaite que l’âge légal d’accès et de consommation soit maintenu à 18 ans et non augmenté à 21 ans comme c’est le cas dans le projet de loi 2.

Quelques arrondissements, jusque-là réfractaires à autoriser la consommation dans les lieux publics, dont Lévis, Saint-Léonard et Saint-Laurent, se conformeront-ils à la décision du gouvernement ? Dans tous les cas, ils ne sont pas les seuls dans cette situation, car des villes comme Sherbrooke vont dans le même sens, et sa réaction à l’annonce du gouvernement est attendue.

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Un homme consomme de la marijuana non loin du parlement à Ottawa. Photo : La Presse canadienne/Sean Kilpatrick

Avec des informations du CFAMM et Radio-Canada
Catégories : Politique, Société
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