La semaine dernière, Justin Trudeau annonçait qu’une nouvelle aire marine protégée était créée près de Tuvaijuittuq, nom qui signifie « l’endroit où la glace ne fond jamais ».
Cette nouvelle aire protégée (AMP) est d’une superficie de 300 000 kilomètres carrés, soit la grandeur d’un pays comme la Pologne ou plus près de chez nous le territoire du Labrador. Elle se situe dans l’Arctique canadien.
Il s’agit de la plus grande AMP au pays et elle permet au Canada d’atteindre l’objectif de 10 % de protection de son territoire marin et côtier avant 2020.
Comme l’explique Alain Branchaud, biologiste et directeur général section Québec de la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP), cette mesure a pu être adoptée grâce à une modification provisoire apportée à la Loi sur les océans.
Alain Branchaud répond aux questions de Maryse Jobin sur cette nouvelle AMP et sur le prochain objectif de 30 % d’aires marines protégées d’ici 2030.
Qu’est-ce qu’une aire marine protégée?
Ce sont les zones de l’océan où les activités industrielles qui menacent ou dégradent les écosystèmes marins sont interdites. Les AMP constituent un moyen efficace de combattre les menaces qui pèsent sur une multitude d’espèces, car elles servent de refuges qui favorisent le rétablissement des écosystèmes marins et la survie des espèces. (Source : SNAP Québec)
Portrait de la protection marine au Canada. Crédit : SNAP Canada
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