Les tatouages offensants bannis par les Forces armées canadiennes

Les tatouages qui incitent à la discrimination ou qui sont sexuellement explicites ne seront plus tolérés dans l’Armée canadienne.

La directive s’appliquera à tout le personnel, et même si les tatouages ne sont pas visibles.

Cette annonce a été faite lundi par l’état-major et vise à mieux encadrer leur acceptabilité dans les différents services militaires.

Parmi les craintes qui ont conduit à l’adoption de cette nouvelle mesure : le fait que des militaires soient associés à des groupes haineux.

L’Armée canadienne veut ainsi lutter contre le harcèlement sexuel, l’intolérance, la discrimination, la haine et la violence.

Voici le paragraphe contenu depuis 2012 dans les Instructions sur la tenue, section 2 Apparence des Forces armées canadiennes :

Tatouage et perçage. Depuis le 26 septembre 2012, les membres du personnel ne doivent pas arborer de tatouages visibles sur la tête, le visage ou les oreilles. De plus, ils ne doivent pas porter de tatouages qui sont visibles lorsqu’ils sont en uniforme ou en tenue civile et qui pourraient être jugés offensants (p. ex. tatouages pornographiques, blasphématoires, racistes ou comportant du langage ou des images vulgaires) ou jeter le discrédit sur les FAC de toute autre manière. Les parures corporelles fixées par perçage, qu’elles soient apparentes ou non, à l’exception des boucles d’oreille et dormeuses portées par les femmes (voir l’alinéa 6.a.), sont interdites aux militaires en uniforme ou en service en tenue civile. Aux fins de la tenue et de l’apparence, l’expression « en service » s’entend au sens décrit dans le chapitre 1, paragraphe 20.

Parmi les autres tatouages proscrits, on retrouve ceux reliés à la criminalité telle que dans les gangs.

L’interdiction s’appliquera également aux messages à teneur raciste, sexiste, misogyne, xénophobe et homophobe.

Avec les informations de La Presse canadienne