L’étudiant avait été arbitrairement arrêté par les agents de sécurité de l’Université d’Ottawa pendant qu’il faisait de la planche à roulettes.
L’Université repentante s’engage à procéder à des réformes
Prenant la parole à la suite d’une enquête indépendante commandée par l’Université pour élucider les circonstances de cet événement survenu au mois de juin, le recteur a reconnu la faute des agents de sécurité et a demandé pardon.
« Je suis profondément désolé que vous ayez été bouleversé, que vous vous soyez senti humilié […] Je suis sincèrement désolé pour ce qui est arrivé […] Nous allons corriger les choses et faire en sorte que l’Université d’Ottawa devienne un modèle au Canada en ce qui a trait à l’équité et à la diversité », a affirmé le recteur Jacques Fremont.
L’enquête avait notamment permis de constater que l’étudiant avait été arrêté, interné et détenu de façon abusive. En vertu du code des droits de la personne de l’Ontario, cela est perçu comme de la discrimination basée sur la couleur de la peau.
L’Université a depuis procédé à quelques réformes pour éviter que pareil incident ne se reproduise. Elle a par exemple réaménagé le programme de formation des agents de sécurité et a renforcé les mesures de lutte contre la discrimination et le profilage racial.
Avec Radio-Canada
L'Université d'Ottawa doit des excuses publiques après un cas de discrimination raciale. Les détails de Gilles Taillon.
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