Vêtu d’un gilet pare-balles, le chef libéral Justin Trudeau a assisté avec 90 minutes de retard, samedi soir, à un rassemblement à Mississauga en Ontario.
Plus de 2000 partisans libéraux s’étaient déplacés pour l’événement, où Justin Trudeau était escorté par des officiers tactiques en uniforme et des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) en civil.
Des policiers en uniforme en tenue verte de l’armée et portant des sacs à dos entouraient le premier ministre.
Tout cela était en réponse à une menace à la sécurité, selon deux sources de la GRC. Les détails de cette menace n’ont pas été révélés.

Justin Trudeau portait un gilet pare-balles lors d’un rassemblement à Mississauga samedi soir. Photo : Frank Gunn de La Presse canadienne
Une situation sans précédent au Canada
On a vu des dirigeants politiques porter des gilets pare-balles dans d’autres pays, mais c’est la première fois au Canada.
C’est aussi sans précédent d’avoir une équipe tactique lourdement armée à la vue de tous autour d’un dirigeant canadien.
Le chef libéral s’est montré avare de commentaires, dimanche, à propos de cette menace à sa sécurité.
Le premier ministre sortant a néanmoins dénoncé la « polarisation » alimentée par divers partis au cours de cette campagne électorale, une pointe à peine voilée contre les conservateurs et leurs publicités négatives qui prétendent que les libéraux comptent légaliser les drogues dures.
« Quand un parti doit essayer de mentir auprès des Canadiens pour se faire élire plutôt que de leur partager leur vraie vision pour les gens, le choix des Canadiens est encore plus clair », a déclaré M. Trudeau en point de presse, à York, en Ontario.
Il a invité les électeurs de gauche comme de droite à voter pour le Parti libéral le 21 octobre.

PHOTO STEPHANE MAHE, REUTERS
RCI avec La Presse canadienne et CBC News
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