Ils l’ont fait savoir lors d’une réunion, à Niagara Falls, en Ontario.
C’est en rang serré que les adjoints au médecin ont porté leur proposition à l’attention des gouvernements.
Les 200 membres de l’Association canadienne des adjoints au médecin (ACAM) se rencontraient pour échanger sur les enjeux du secteur de la santé au Canada.
Il a été surtout question de bonifier les soins aux patients partout grâce à « l’optimisation du recours à leur profession ».
En clair, l’apport des adjoints au médecin permettra une plus grande accessibilité à des soins plus abordables.
« L’intégration des adjoints au médecin dans les soins est l’une des meilleures façons de faire face à des défis et de travailler ensemble pour améliorer l’accessibilité, les résultats et contrôler les coûts », souligne Éric Demers, président de l’ACAM, dans le communiqué de presse.
Bien qu’ils travaillent généralement sous la supervision d’un médecin, ils soutiennent qu’ils disposent des qualifications nécessaires pour offrir plus de soins.
Leur contribution couvre une gamme entre autres les services d’urgence, les soins primaires et des soins spécialisés.
L’association invite les autres provinces et territoires canadiens à suivre l’exemple de la Nouvelle-Écosse. Depuis septembre, la Régie de la santé a annoncé l’intégration des adjoints au médecin à son équipe de chirurgie orthopédique afin de réduire les temps d’attente pour les opérations de la hanche et du genou.
« Les Canadiens ont raison d’être en colère contre la médecine de couloir, le manque d’accès aux professionnels de la santé et les temps d’attente interminables pour les urgences et les services de chirurgie », a indiqué M. Demers.
En recourant aux services des adjoints au médecin, cela permettra aussi de répondre à la pénurie de la main-d’œuvre qui sévit dans le secteur de la santé partout au pays. À cause de la pénurie de médecins en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard, l’offre de certains soins primaires a été considérablement réduite et a entraîné la fermeture récurrente des services d’urgence.
« Les adjoints au médecin sont intégrés aux forces militaires canadiennes depuis plus de 50 ans et dans de nombreux systèmes de santé provinciaux depuis plus de 10 ans. Il est temps que les provinces à la traîne fassent amende honorable envers leurs citoyens et abattent les murs qui nous empêchent de contribuer, plus particulièrement en Colombie-Britannique et au Canada atlantique, qui ont désespérément besoin d’aide », a conclu le président de l’ACAM.
Source : ACAM
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