L’accès à l’avortement plus difficile dans la région de Québec

Dans la ville de Québec, il n’est pas rare d’attendre jusqu’à un mois afin de recevoir un service d’interruption de grossesse.

Dans deux centres hospitaliers de la capitale québécoise, l’attente peut être de deux à trois semaines pour un premier rendez-vous. Il faut après compter une semaine pour que l’intervention chirurgicale ait lieu.

Il s’agit des cliniques d’avortement du Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL) et de l’Hôpital Saint-François-d’Assise.

À Lévis, non loin de Québec, la clinique d’avortement de l’hôpital de l’endroit n’est ouverte qu’un seul jour par semaine. Cependant, la procédure a lieu au même moment que le rendez-vous, si elle est faite par chirurgie.

Dans la métropole québécoise, les délais tournent autour de 10 jours avec neuf hôpitaux qui offrent ce service et quatre cliniques spécialisées en santé de la femme.

Un accès inégal au Canada

On estime que 100 000 interruptions de grossesse ont lieu chaque année au pays. Et c’est au Québec qu’on retrouve la moitié de ces cliniques.

C’est dans l’est du pays que l’accès à l’avortement est le plus problématique, car peu d’hôpitaux l’offrent.

Des provinces comme le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse ne paient que pour les interruptions faites en milieu hospitalier et les cliniques privées y sont peu nombreuses.

Avec des informations de Radio-Canada

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Catégories : Santé, Société
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