Valoriser la profession d'enseignants au Québec.. Photo : Istock

Enseignants et infirmiers du Québec exigent de meilleures conditions de travail

Ils font partie des 550 000 fonctionnaires dont les conventions collectives arriveront à échéance au 31 mars.

Dans la préparation des négociations, les regroupements d’enseignants et d’infirmiers de la province ont fait part de leurs doléances à la partie patronale.

La Fédération autonome de l’enseignement (FAE) souhaite une réforme en profondeur pour offrir à ses 45 000 membres de meilleures conditions de travail.

Cela passe obligatoirement par une hausse progressive des salaires dès l’entrée dans la profession, avec une majoration d’au moins 3 % par an, pendant trois ans, dès le 1er avril 2020.

Pour un jeune qui commence comme enseignant, le salaire doit connaître une bonification de 33 %, passant de 42 431 $ à 56 415 $. Il en est de même pour ceux qui ont atteint le dernier échelon, où le salaire devrait passer de 82 585$ à 91 894 $, soit une hausse de 11 %.

Les enseignants soulignent qu’en accroissant les ressources, en mettant en place un environnement favorable, ainsi que des conditions de travail plus agréables, cela permettra de réduire le nombre d’abandons, la détresse psychologique et les départs à la retraite anticipés.

En complément :

Après la CAQ, c’est au tour du PLQ de proposer un meilleur salaire aux enseignants qui commencent leur carrière. Entrevue avec Marjorie Racine, enseignante en 4e année du primaire à l'école d'Iberville à Longueuil.

Pour sa part, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) souhaite que les salaires de ses membres augmentent au niveau de la moyenne canadienne. De plus, le travail doit être réorganisé.

Cela aura un effet positif sur le personnel du réseau de la santé, qui est soumis à une grande charge de travail. Cela permettra aussi d’attirer des infirmiers et des préposés dans un réseau en manque de main-d’oeuvre.

Avec Radio-Canada

Sur le même sujet :

Quels sont les risques de la surcharge de travail des infirmières pour les patients? Au Québec, lorsque le nombre d'heures supplémentaires des infirmières augmente de 5 %, le taux de mortalité des patients grimpe de 3 %, révèle une étude. La Vérif avec Vincent Maisonneuve
Catégories : Politique, Société
Mots-clés : , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.