Au début de 2020, le constructeur américain licenciera 450 employés à son usine qui produit les modèles Flex et Lincoln MKT.
C’est une deuxième annonce de licenciements après les 200 en juillet dernier.
Une nouvelle qui n’a pas étonné Dave Thomas, président de l’unité syndicale d’Unifor qui représente les 4500 employés de l’usine d’Oakville.
Ford avait déjà averti M. Thomas que d’autres mises à pied étaient prévues en 2020. Il a affirmé être en contact avec le géant de l’automobile pour voir si un autre modèle pourrait y être fabriqué.
C’est au début de novembre que les personnes touchées par ces mises à pied apprendront la nouvelle.
Le gouvernement ontarien entrera en contact avec les employés en question pour leur offrir de l’aide. Par la voix de son ministre du Développement économique, Vic Fedeli, Queen’s Park a exprimé sa déception face à ses coupes.
Le secteur de l’automobile en arrache
C’est dans ce contexte difficile qu’Unifor et Ford devraient négocier un nouveau contrat de travail l’an prochain.
Yan Cimon, professeur en sciences de l’administration à l’Université Laval, croit que l’avenir de Ford en Ontario doit reposer sur ses installations performantes et ses travailleurs « très bien formés ».
Cette combinaison permettrait à Ford de développer de nouveaux produits.
Avec les informations de Radio-Canada
En complément
200 personnes licenciées à l’usine Ford d’Oakville (Radio-Canada)
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.