Une commission non partisane composée de 13 hommes et femmes avec comme seul but d’établir un portrait réaliste de l’exploitation sexuelle au Québec vient de commencer ses travaux hier à Québec.
Cette Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs se penche plus précisément sur le marché lucratif des jeunes filles.
Les proxénètes les isolent pour mieux les contrôler. Ils vont même jusqu’à les déplacer dans une autre province canadienne, là où elles ne parlent pas la langue afin de mieux les manipuler.
Ian Lafrenière, qui préside cette commission, décrit ce problème comme du trafic humain :
« Le trafic humain est rendu, selon certains rapports, le deuxième crime le plus payant sur la planète juste après les stupéfiants et juste avant la vente d’armes. » – Ian Lafrenière
Plus triste encore les jeunes filles francophones sont très recherchées ailleurs au Canada. Il y a donc une prévalence dans les autres provinces parce qu’elles sont perçues comme « exotiques ».
Ian Lafrenière a expliqué le travail de la commission à l’émission 24/60 à l’antenne de RDI lundi lors de la première journée des travaux.
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