La Coalition nationale des chefs autochtones tient un sommet depuis hier à Calgary sur les ressources énergétiques et naturelles.
Cette rencontre réunit plus de 70 leaders autochtones et des représentants de l’industrie des ressources naturelles.
Et l’on y discute entre autres du projet d’agrandissement du pipeline Trans Mountain qui augmenterait la capacité de transporter du pétrole provenant des sables bitumineux de l’Alberta vers un port de la Colombie-Britannique sur la côte ouest du Canada.
Le président et fondateur de Projet Réconciliation, Delbert Wapass, croit qu’il est souhaitable que les Autochtones intéressés par ce projet parlent d’une seule voix.
D’ailleurs, cette coalition regroupe 300 communautés de l’ouest du pays qui ont l’intention d’acheter 51 % des actions de Trans Moutain. M. Wapass invite donc d’autres groupes autochtones comme Iron Coalition à se rallier.
De son côté, l’industrie pétrolière voit d’un bon œil ce regain d’intérêt des Autochtones pour les projets énergétiques.
Tim McMillan, président de l’Association canadienne des producteurs pétroliers, affirme que les relations avec les entrepreneurs autochtones sont bonnes et que ça ne date pas d’hier.
Ottawa s’est porté acquéreur du pipeline Trans Mountain en 2018.
Avec les informations de Radio-Canada
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