Pour ses 50 ans, Provigo annonce avoir revu ses façons de faire, en ce qui a trait à la préparation et la distribution des aliments pour répondre aux besoins variables des consommateurs d’une tranche d’âge à l’autre au Québec. Crédit : Istock.

Variation des habitudes alimentaires entre générations : les détaillants au pas

Au Québec, les habitudes alimentaires ont connu, au cours des dernières années, des changements variables d’un groupe d’âge à l’autre, en raison de diverses préoccupations, dictant de nouvelles lignes de conduite aux commerces de détail.

Milléniaux : moins de cuisine, plus de commodité et préservation de l’environnement

Les milléniaux québécois sont davantage portés vers des plats préparés, en raison de leur emploi de temps qui ne leur laisse que peu de marge de manœuvre. Ces derniers considèrent davantage que « concocter un repas est une vraie corvée » et ils sont très regardants sur les prix des aliments qu’ils achètent.

Ils consomment moins de viandes et se tournent davantage vers les alternatives aux viandes, ce qui vient en quelque sorte bousculer les façons de faire dans les épiceries et autres commerces de détails en alimentation.

Ceux-ci sont obligés d’adapter leurs menus en fonction des exigences de cette tranche de la population, tout en prenant également en considération les préférences des baby-boomers. Ils sont aussi appelés à bien étiqueter leurs produits, dans le but d’informer les consommateurs sur leur provenance.

En plus de rechercher des solutions rapides et efficaces pour s’alimenter, les milléniaux ont à cœur les préoccupations environnementales. C’est pourquoi plusieurs opteront pour des choix végétariens ou végétaliens, en raison de l’importance de préserver les animaux et de réduire l’empreinte écologique.

Johanne Héroux, directrice principale, affaires corporatives, communications et affaires communautaires chez Provigo. Crédit : Provigo.

Baby-boomers : plus de choix santé, priorité aux aliments locaux

Les baby-boomers représentent un groupe exigeant, davantage en raison des préoccupations de santé.

Comme l’a expliqué Johanne Héroux, responsable des communications chez Provigo, il s’agit d’un groupe qui a le souci du détail et qui n’achète un aliment qu’après avoir obtenu tous les renseignements susceptibles de l’éclairer sur son origine, son apport nutritionnel, ainsi que le meilleur avantage qualité et prix.

Les baby-boomers veulent consommer davantage des aliments sains et équilibrés, qui proviennent de préférence du Québec ou de la région qu’ils habitent, quels que soient leurs prix.

Ils ont également réduit considérablement leur consommation de viandes et ils sont moins portés vers des plats préparés que les milléniaux.

Ces observations ont été faites à la suite d’un sondage réalisé pour les compagnies Loblaw, à l’occasion du 50 e anniversaire de Provigo,  par Léger Marketing, du 7 au 22 août, auprès de 1500 adultes québécois. La sélection a été faite de façon aléatoire et les résultats ont été pondérés en fonction de l’âge, du sexe, de la région, de la langue maternelle et de la scolarité, afin d’assurer la représentativité de l’échantillon.

Écoutez

Ayant sondé les habitudes alimentaires des Québécois, Laoblaw observe que 84 % des personnes s’estiment en bonne santé et disent bien s’alimenter, en privilégiant des aliments du terroir, davantage de fruits et de légumes, moins de viandes rouges, et la prise en compte des enjeux environnementaux. Crédit : stock.

Voici quelques grandes conclusions du sondage :

92 % des baby-boomers estiment bien manger, contrairement à 76 % des milléniaux

57 % des baby-boomers soutiennent que les Québécois s’alimentent mieux qu’il y a cinquante ans;

Apport nutritionnel (20 %) et  goût (21 %) sont des critères d’achat qui viennent en tête de liste pour de nombreux baby-boomers;

Le prix des aliments est une priorité pour 46 % de milléniaux et pour seulement 30 % des baby-boomers;

59 % des baby-boomers disent acheter des produits locaux indépendamment du prix, contre 44 % pour les milléniaux;

Les deux groupes sont d’avis que les produits locaux soutiennent l’économie du Québec (80 %), qu’ils sont plus frais (50 %), et qu’ils ont meilleur goût (16 %);

37 % des milléniaux considèrent que la réduction de l’empreinte écologique est importante, contre 17 % des baby-boomers;

Source : Communiqué de presse Provigo

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Catégories : Économie, Société
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