C’est une situation préoccupante qui suscite une plus grande mobilisation, à l’occasion de la semaine nationale de sensibilisation, du 2 au 8 février.
Une clé : en parler
Un peu partout au Canada, le suicide concerne davantage les plus jeunes. Il apparaît comme la 2e principale cause de décès chez les enfants et les adolescents de 10 à 19 ans et chez les jeunes adultes de 20 à 29 ans. Chez les 30 à 45 ans, c’est la 3e cause principale de décès.
De façon générale, au Canada, ce sont en tout 4000 personnes qui décèdent à la suite d’un suicide chaque année. C’est la 9e cause de décès au pays et plus de 90 % de ces décès interviennent chez des personnes souffrant d’un problème de santé mentale.
La 30e semaine de sensibilisation est l’occasion pour l’Association québécoise de prévention du suicide de souligner la contribution des athlètes québécois à la cause. Dean Bergeron, ancien joueur de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) qui a été plusieurs fois médaillé olympique, joint sa voix à celle de Dave Morissette, ancien joueur de la Ligue nationale de hockey (LNH), pour porter un message d’espoir auprès des personnes vulnérables.
Ces dernières sont appelées à éviter l’isolement et à partager leurs problèmes avec des proches et des intervenants qui peuvent les aider.
Leur message fait écho au thème choisi cette année : parler du suicide sauve des vies.
Le programme de santé mentale et de prévention du suicide de l’Association canadienne pour la santé mentale est également mis à contribution. Il s’agit du programme « Parlons-en » qui met l’accent depuis trois ans sur les sportifs et sur leurs proches en raison des cas de décès par suicide parmi eux ces dernières années.
Avec des informations de l'Agence de santé du Canada, de l’Association québécoise pour la prévention du suicide et de l’encyclopédie sur la mort.
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