Le printemps 2020 sera hâtif, selon la marmotte gaspésienne Fred Junior. PHOTO : RADIO-CANADA

Printemps hâtif : nos marmottes prédisent en majorité une fin rapide de l’hiver

Selon la tradition en Amérique du Nord, si une marmotte ne voit pas son ombre en sortant de son terrier le 2 février, en raison d’un ciel couvert ou nuageux, cela signifie qu’un printemps hâtif nous attend.

La marmotte Winnipeg Wyn le 2 février 2018
PHOTO : RADIO-CANADA / WARREN KAY

Réglées comme des montres suisses, les marmottes de l’est du Canada ne se sont cependant pas entendues, dimanche, sur cette arrivée hâtive du printemps tant souhaitée par beaucoup de Canadiens.

Sam, de Shunemacadie, en Nouvelle-Écosse, prédit un hiver encore long et rigoureux pour au moins six autres semaines après avoir vu son ombre.

Mais en Ontario et au Québec, Wiarton Willie et Fred Junior l’ont contredit. Ces deux rongeurs sont sortis et n’ont pas vu leur ombre, signe que le printemps approche rapidement.

Même son de cloche au Manitoba, au centre du Canada, où un printemps hâtif a été annoncé par la plus célèbre marmotte de cette province, Winnipeg Wyn.

L’hiver en prend aussi pour son rhume puisque la plus célèbre des marmottes, américaine celle-là, Punxsutawney Phil, n’a pas elle non plus vu son ombre en Pennsylvanie.

Punxsutawney Phil, la marmotte pronostiquant la météo, lors de la 134e célébration de la journée de la marmotte à Punxsutawney, en Pennsylvanie, le dimanche 2 février 2020. THE ASSOCIATED PRESS PHOTO/BARRY REEGER

Le poids relatif d’une prédiction faite par une marmotte

Dans son livre The Day Niagara Fall Ran Dry publié en 1993, le climatologue canadien David Phillips avait joué les rabat-joie en écrivant, après avoir analysé les données météorologiques de 13 villes canadiennes, que les prédictions des marmottes n’étaient exactes que 37 % du temps.

Un de nos auditeurs au Canada nous demandait, il y a deux ans, de déterrer pour le plus grand plaisir de tous les origines de cette tradition et les statistiques qui prouvent que ces marmottes ne se trompent jamais.

Une vieille tradition importée d’Europe

Les traditions liées au réveil des animaux dits « dormeurs » le 2 février sont en fait d’origine européenne.

Selon les pays et les latitudes, l’animal attaché à ce folklore change et c’est à l’ours que ces traditions sont rattachées.

En prenant pied sur le continent américain lors de l’arrivée des immigrants, la tradition s’est attachée à l’animal hibernant le plus répandu, la marmotte.

RCI avec les informations de La Presse canadienne, CBC News et Radio-Canada

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Catégories : Environnement et vie animale, International
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