Sur la photo en train de planter un chêne rouge, sont Isabelle Dasylva-Gill, directrice générale de la Société acadienne et francophone de l'Île-du-Prince-Édouard (anciennement SSTA), Phil Murphy de Parcs Canada, et Noëlla Richard, gestionnaire du site du Musée acadien. (Groupe CNW / Parcs Canada)

Célébrations Acadie 300 : arbres plantés à Port-la-Joye–Fort-Amherst

Le lieu historique national de Port-la-Joye–Fort-Amherst, à l’Île-du-Prince-Édouard, a accueilli cet événement qui marque de manière visible les 300 ans de la création d’une des premières colonies européennes en Amérique du Nord.

Les membres du comité organisateur se sont associés à Parcs Canada pour planter trois nouveaux arbres : un pin blanc, un chêne rouge et un bouleau blanc. Le chiffre trois n’est pas un hasard. Il symbolise trois siècles de présence française et acadienne sur ce site historique, mentionne Parcs Canada dans un communiqué.

Chacun des arbres rend hommage à une figure marquante en relation avec ce lieu. L’objectif est de planter jusqu’à 300 arbres sur ce lieu et dans les écoles et d’autres zones naturelles de l’île. C’est une façon pour le Canada de souligner la contribution des Acadiens au tissu culturel du pays. Le programme Espace vert de l’Île-du-Prince-Édouard a fourni les arbres, tout comme la pépinière Frank J. Godet.

Carte de l’Île-du-Prince-Édouard Photo : iStock

Il y a 300 ans, des Français et des Acadiens débarquaient à l’île Saint-Jean et établissaient le Port-la-Joye. Cette île a depuis changé de dénomination pour devenir l’Île-du-Prince-Édouard.

Le Port-la-Joye est revenu aux Britanniques en 1758 tout comme l’ensemble de l’île où ont été déportés bon nombre de colons français et acadiens. C’est là que s’est célébrée chaque année avec des discours, des festins et des cadeaux, la grande alliance entre les Micmacs et les Français.

« Le lieu historique national de Skmaqn-Port-la-Joye–Fort-Amherst offre aux Canadiens une importante possibilité de découvrir notre histoire commune et la façon dont notre culture micmaque, française acadienne et britannique ont convergé dans les débuts de l’histoire de l’Île-du-Prince-Édouard. En cette année de célébration de l’Acadie 300 Î.P.É., le gouvernement du Canada reconnaît les contributions de nos ancêtres français et acadiens, ainsi que les bénévoles engagés de la communauté qui aident à mettre en valeur la fierté et la joie de cette culture dynamique. » – Wayne Easter, député de Malpèque.

Les vestiges de ce fort sont recouverts par la végétation et les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur ce lieu grâce à des panneaux d’interprétation.

Le lieu historique à 40 km à l’ouest de Charlottetown est un endroit de prédilection pour les randonnées pédestres, les pique-niques et le camping.

Cet endroit offre une belle vue sur le port de Charlottetown tout comme sur la campagne qui l’entoure.

Un autre événement, nommé Rendez-vous acadien, a eu lieu sur le site. Tenu à l’initiative de l’historien acadien Georges Arsenault, il a eu comme point culminant la diffusion d’un fil intitulé L’Acadie de l’île : 300 ans d’histoire à découvrir.

« Port-la-Joye constitue un lieu de mémoire incontournable pour la population acadienne et française de l’île. En ce 300e anniversaire, la plantation de ces trois arbres constituera de belle façon à embellir ce site exceptionnel. Je souhaite que les trois arbres s’enracinent profondément dans la terre rouge de ce lieu où se sont déroulés d’importants événements historiques de notre province. » – Georges Arsenault, historien et président du Comité historique Soeur-Antoinette-DesRochers.

Le public a pu ainsi en apprendre davantage sur ce port qui raconte l’histoire locale en plus de refléter le Canada, la diversité de sa culture ainsi que la contribution des peuples autochtones.

Avec des informations de Parcs Canada et du gouvernement du Canada

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Catégories : Environnement et vie animale
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