Les policiers seront plus visibles sur les routes du Québec jusqu'au 4 janvier - Photo (archives) : Radio Canada / Alain Béland

Les policiers seront plus visibles sur les routes du Québec jusqu'au 4 janvier - Photo (archives) : Radio Canada / Alain Béland

Opération contre l’alcool et les drogues au volant dans l’ensemble du Québec

La Sûreté du Québec (SQ) a lancé depuis jeudi une opération « nationale ciblant la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou la drogue » sur tout le territoire de la province et qui durera jusqu’au 4 janvier.

L’opération se fera de concert avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) qui s’occupera du volet sensibilisation.

Elle sera déployée sur « les différentes plateformes des médias sociaux des organisations policières et de la SAAQ », indique la SQ.

Le but est de « rappeler aux conducteurs les conséquences de la capacité de la conduite affaiblie par l’alcool, la drogue ou la combinaison des deux.‎»

Le corps policier provincial installera des barrages routiers pour contrôler les conducteurs.

La SQ rappelle aussi que, pour cette année, l’opération de raccompagnement Nez rouge est suspendue à cause de la pandémie de la COVID-19.

De 2014 à 2018, 21 % des conducteurs décédés dans une collision de la route au Québec avaient ‎du cannabis dans le sang – Photo : iStock / Sestovic

De 2014 à 2018, 21 % des conducteurs décédés dans une collision de la route au Québec avaient ‎du cannabis dans le sang. Photo : iStock / Sestovic

La pandémie a certes diminué le trafic sur les routes, mais elle n’a pas donné de répit aux policiers qui continuent à arrêter des conducteurs pour facultés affaiblies.

« Si l’on regarde nos statistiques pendant la période de la pandémie, on a eu 900 arrestations pour capacités affaiblies soit par l’alcool ou la drogue. C’est quand même beaucoup en considérant qu’il y avait moins de trafic», explique au microphone du journaliste Pascal Robidas, l’agente Nathalie Valois, conseillère à la sécurité routière au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Elle ajoute qu’«il y a moins de gens sur la route, mais on peut remarquer plus facilement les automobilistes qui ont une conduite erratique. Même au 911, les citoyens ont beaucoup plus appelé pour signaler des comportements sur la route ».

Concernant les drogues utilisées, le SPVM affirme qu’«on détecte beaucoup la cocaïne et les méthamphétamines chez certains conducteurs, mais aussi toute forme d’antidépresseurs ou médicaments en vente légale qui peuvent altérer le comportement au volant» pour dire qu’il ne s’agit pas seulement de cannabis.

De 2014 à 2018, chez les conducteurs décédés dans une collision de la route au Québec

• 36 % des conducteurs avaient des drogues licites ou illicites dans le sang;

• 21 % des conducteurs avaient du cannabis dans le sang;

• 37 % de ceux âgés de 16 à 24 ans avaient du cannabis dans le sang;

• 18 % de ceux âgés de 25 ans ou plus avaient du cannabis dans le sang.

(Source : la Sûreté du Québec)

Avec les informations de Radio-Canada et la Sûreté du Québec

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Catégories : Société
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