Plusieurs aînés ont perdu la vie au cours de la dernière année dans de nombreuses résidences au Canada en raison de la pandémie de la COVID-19. Les chiffres sur le nombre réel de morts sont contestés dans certains cas, les familles se plaignent d’un manque de transparence et de communication sur les circonstances entourant la mort de leurs proches. (istock)

COVID-19 : l’Ontario dépasse le seuil des 300 000 cas et le Québec suit de près

Depuis le début de la pandémie, le Canada a enregistré plus de 866 000 cas de contagions sur une population de 37 millions d’habitants et près de 22 000 décès. De ce nombre, 300 000 ont été décelés en Ontario.

La province de 14 millions et demi d’habitants a atteint ce plateau en ajoutant dimanche 1062 nouveaux cas, ce qui porte le total à 300 816 depuis le printemps dernier.

Les autorités ont aussi déploré 20 nouveaux décès liés à l’infection portant le total de morts depuis le début de la pandémie à près de 7000. Le Québec en comparaison, deuxième province la plus populeuse du pays, avec huit millions et demi de citoyens, a enregistré 287 000 cas et 10 400 décès.

Le nombre de cas actifs de COVID-19 en Ontario a suivi une tendance à la baisse pendant plusieurs semaines à la suite de la fermeture des commerces en janvier et février, mais comme la plupart des régions de la province commencent progressivement à rouvrir, les infections actives augmentent.

Il y a 10 492 cas actifs connus en Ontario. Après être tombées à 263 au début du mois, les admissions en soins intensifs sont en hausse. La province indique qu’il y a 289 patients dans cette situation.

Un nombre de morts probablement sous-estimé, disent des experts

Le nombre de personnes mortes de la COVID-19 au Canada serait probablement beaucoup plus élevé que celui enregistré, préviennent des experts, car les certificats de décès ne mentionnent pas toujours que la COVID-19 a été la cause de la mort d’une personne.

Le Dr Nathan Stall, un gériatre du Sinai Health de Toronto, affirme que les données officielles ne prennent en cause que ceux qui ont été déclarés positifs à la COVID-19. Plusieurs victimes ne feraient pas partie du bilan parce qu’elles ne sont pas testées après leur décès.

Selon Roger Wong, vice-doyen de la Faculté de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique, « la cause immédiate du décès (comme le cancer) peut en cacher les causes initiales ».

Par exemple, mentionne-t-il, des patients réellement décédés de la COVID-19 ont pu souffrir d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë et d’une pneumonie, car le virus affecte les poumons.

Ainsi, le certificat indiquerait la détresse respiratoire comme cause principale du décès. Il ajouterait peut-être la pneumonie et la COVID-19.

RCI avec La Presse canadienne

Catégories : Internet, sciences et technologies, Santé
Mots-clés : , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.