En pleine seconde vague de COVID-19, les familles canadiennes sont davantage portées vers l’acquisition de résidences familiales pour permettre à chaque membre d’avoir son espace, en raison des contraintes de télétravail, d’apprentissage et de distraction. Cela expliquerait la bonne tenue actuelle du marché immobilier, selon l’ACI. Crédit : Istock

La fièvre immobilière canadienne augmente sur Google et près de chez vous

Au Canada, le prix de l’immobilier dans plusieurs grandes villes a grimpé en flèche durant la pandémie, et un nombre croissant d’analystes estiment que le rythme de ces augmentations est insoutenable.

Le prix de vente moyen dans la région du Grand Toronto a fait un bond de 14,9 % par rapport à l’année précédente en février, pour atteindre le chiffre record de 1 045 488 $, les ventes ayant bondi de plus de 50 %.

À Vancouver, les ventes ont dépassé de près de 43 % la moyenne décennale le mois dernier, selon la chambre immobilière locale, le prix de référence approchant 1,1 million de dollars.

La pandémie et la possibilité de faire du télétravail ont également accentué l’intérêt au Québec pour les régions périphériques de Montréal. Un sondage effectué par la firme Léger révélait en décembre que la proportion des résidents du Grand Montréal qui souhaitent s’établir en banlieue était passée de 9,7 % en 2018 à 13 %.

« Il pourrait s’agir de l’une des plus grandes bulles de tous les temps », a déclaré cette semaine David Rosenberg, fondateur de Rosenberg Research & Associates à Toronto, lors d’une interview télévisée sur BNN Bloomberg.

Une bulle immobilière qui fait beaucoup de bruit ici et ailleurs

Ce phénomène de bulle immobilière est particulier au Canada et attire l’attention à la fois des médias internationaux et des internautes.

Dans un article récent, le New York Times affirmait que cette bulle immobilière canadienne « va bientôt éclater ». Reuters a déclaré que « le marché immobilier canadien est devenu un feu de joie ».

Cette fièvre immobilière qui gagne les Canadiens depuis la dernière année se fait sentir jusque dans leur recherche de mots clés sur Internet comme le révélait Google Canada jeudi lors de la publication des plus récentes tendances.

Selon Google, les termes « maison à vendre », « prêt hypothécaire » et « calculateur hypothécaire » ont connu une progression comparativement à la même période l’année dernière.

Au Québec, les recherches de chalet sont également populaires, notamment dans les régions au nord de Montréal qui ont connu les plus fortes hausses, soit de 400 à 500 %.

Les Québécois qui convoitent la banlieue sont également nombreux. Ils cherchent d’abord des maisons à Laval, Repentigny et Terrebonne. Blainville arrive au quatrième rang.

Parmi, les 10 questions les plus demandées au moteur de recherche Google par les Canadiens à propos des prêts hypothécaires : « combien puis-je me permettre en prêt hypothécaire? » est en tête du palmarès.

Tandis que « qu’est-ce que l’assurance hypothécaire? » et « qu’est-ce qu’une deuxième hypothèque ? » viennent compléter la liste en neuvième et dixième places.

RCI avec BNN, CBC et La Presse canadienne

Catégories : Économie
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