Elle avait un style unique et le don de créer des mélodies accrocheuses.
L’auteure-compositrice-interprète d’origine acadienne Angèle Arsenault est morte d’un cancer mardi à l’âge de 70 ans.
Originaire d’Abram-Village, à l’Île-du-Prince-Édouard, elle a fait ses débuts sur scène, à Moncton au Nouveau-Brunswick, en 1963, en interprétant des chants traditionnels acadiens.
Une dizaine d’années plus tard, installée à Montréal, Angèle Arsenault se met à créer ses propres chansons. Succès assuré pour la jeune acadienne aux lunettes rondes dont le premier album sort en 1975, suivi d’une dizaine d’autres tout au long de sa carrière, dont certains sont récompensés. En 1979, elle remporte le Félix de l’album le plus vendu pour son microsillon Libre.
Son Acadie natale lui inspire de magnifiques chansons, dont Grand-Pré et Y’a une étoile pour vous. Mais ses succès Moi j’mange, De temps en temps moi j’ai les bleus ou Je veux toute toute toute la vivre ma vie demeurent des incontournables qu’elle n’a cessé d’interpréter en spectacles, lors de ses tournées et dans des festivals en Amérique du Nord et en Europe.
http://youtu.be/6AwXntd05us
Distinctions reçues par Angèle Arsenault
- Ordre de la Pléiade de l’Association des parlementaires de langue française
- Officier de l’Ordre du Canada en 2003
- Ordre de l’Île-du-Prince-Édouard en 2005
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