Lors de la Coupe féminine U-20 au Canada à l’été 2014, des joueuses de plusieurs pays du monde avaient dénoncé la FIFA qui a autorisé le Canada à présenter le championnat sur des terrains à gazon artificiel.
En vue de la présentation par le Canada de la Coupe du monde féminine FIFA 2015, la grogne ne cesse de grandir.
Une quarantaine de joueuses internationales qui prendront part au tournoi ont signé une pétition menaçant de poursuite l’organisation du Mondial et la FIFA si les matchs ne sont pas disputés sur des surfaces naturelles. Parmi les signataires, on retrouve entre autre l’Américaine Abby Wambach, désignée joueuse de l’année par la FIFA en 2012 et 2013. Près de 50 joueurs de haut niveau ont signé une pétition et menacé de poursuites judiciaires si les matchs ne sont pas joués sur l’herbe.
La Fédération internationale a senti le besoin de se porter à la défense du Canada.
La haute dirigeante de la FIFA, Moya Dodd, ex-membre de la sélection australienne, affirme qu’elle a elle-même joué sur des surfaces synthétiques et que ce type de surface a amélioré le jeu tout en rendant le soccer plus accessible.
« Bien sûr, j’ai de la sympathie pour les joueuses qui veulent jouer dans les meilleures conditions », a déclaré Moya Dodd de la FIFA. « Mais la chose importante est de s’assurer que le tournoi sera joué dans les meilleurs équipements disponibles. »
L’australienne, qui a été élue membre du comité exécutif de la FIFA en 2013, a ajouté: «Certes, la Coupe du Monde se joue dans le pays avec la meilleure offre. »
Pour leur part, les avocats des joueuses accusent la FIFA et l’organisation canadienne de la Coupe du monde de discrimination. Ils enjoignent la FIFA comme le président de l’Union européenne de football, Michel Platini, d’intervenir en leur faveur.
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