Poutine (le plat) maintenant au Liban

Poutine (le plat) maintenant au Liban
Photo Credit: Marky's

Poutine (le plat) maintenant au Liban

Le nom « poutine » a plusieurs définitions selon l’endroit où l’on se trouve sur la planète.

D’emblée, et partout au monde, avec un «P» majuscule, Poutine c’est, bien évidemment Vladimir Poutine, président de Russie.

Au Canada atlantique, dans les communautés acadiennes,  une vieille recette de survie d’un peuple au cours des années noires de son histoire se nomme « poutine râpée ».

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Ronde et gluante, la poutine râpée est une spécialité acadienne de la région de Moncton. Ce plat, connu de tous les Acadiens, est fait d’un volume de râpure de pommes de terre crues pour trois volumes de purée de pommes de terre pilées et de morceaux de lard.

Au Québec, la poutine c’est un amalgame de frites, de fromage en grains (un fromage frais qui  couine sous les dents lorsque croqué) et d’une sauce brune bêtement appelée « gravy » de son appellation anglophone. D’où vient-elle, où est née la première poutine au Québec? On se perd en conjectures.

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Partant de là, il y a de nombreuses déclinaisons de cette recette, de la restauration rapide, la plus répandue, à la gastronomie.

En effet, un chef de Montréal propose une poutine faite de frites fraîches , de morceaux de fromage Roquefort, le tout nappé d’une sauce au foie gras.

Tout ce qu’il y de plus léger, convenons-en.

La poutine à l’assaut de la planète

À New York, on les appelle Disco Fries. En Amérique latine. On en sert au Mexique, au Panama, à Cuba (!) et même dans un petit village du Costa Rica, Ojochal, dans un restaurant tenu … par des Québécois.

L’Europe n’est pas en reste, la France sert la poutine chez  The Great Canadian à Paris (un nom anglais en France, évidemment). À Bordeaux,  c’est au Québec Music Café que vous la retrouverez.

Croyez-le ou nom, même Berlin et Londres ont leur « chip stands » et « Frittiersalon » qui servent des poutines.

Et l’Asie?

Hong Kong Shanghai, Pékin ne sont pas en reste, tout comme Hanoi au Vietnam, Séoul en Corée du Sud. Et, à Tokyo, vous en trouverez au restaurant The Maple Leaf (on fait fort dans l’exotisme) où on les appelle « Putchin ».

De la poutine au Liban

Marc Kandakji a vécu quelques années à Montréal où il a goûté sa première poutine.

« Au début, je n’aimais pas vraiment. Mais la poutine, c’est comme les sushis, plus tu en manges, plus tu y prends goût.

Mark Kandakji

De retour dans la capitale libanaise, où l’on sert aussi de la poutine ailleurs que dans son restaurant Marky’s,  monsieur Kandakji s’est donné pour défi de servir la meilleure poutine du Liban.

photo_1Sa recette de poutine, Marc l’a perfectionnée pendant des mois avant de la servir à ses clients.

Mark Kandakji  est diplômé en techniques de gestion hôtelière du Collège LaSalle, de l’école Cordon Bleu à Ottawa et de l’Institut des hautes études du goût, de la gastronomie et des arts de la table de Reims, en France.

Dans le sous-sol de son entreprise, il produit lui-même son propre fromage en grains et sa propre sauce brune.

Mark Kandakji, propriétaire du Marky’s à Beyrouth au Liban est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez

Catégories : Immigration et Réfugiés, International, Société
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