Combattre l’épidémie de diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires associées à l’obésité abdominale, à la sédentarité et à une alimentation de faible qualité. Tel est l’objectif du 5e Congrès international sur les maladies cardiométaboliques chroniques sociétales qui a lieu à Québec du 8 au 12 juillet.
Si l’obésité constitue, pour ainsi dire, la pointe émergée de l’iceberg, ce qu’on appelle désormais « maladies chroniques sociétales » couvre une réalité plus large. Pour les organisateurs du congrès, il est important de s’attaquer à l’ensemble des pathologies reliées à l’obésité abdominale.
Pendant 4 jours, les quelque 300 médecins spécialistes et généralistes, chercheurs, résidents, étudiants diplômés, nutritionnistes, kinésiologues et autres professionnels de la santé feront le point sur tous les aspects touchant ces maladies cardiométaboliques chroniques sociétales. L’accent sera mis sur la prise en charge et la prévention en ciblant le mode de vie: nourriture, boisson, activité/sédentarité.
Le Dr Jean-Pierre Després, directeur scientifique de la Chaire internationale sur le risque cardiométabolique de l’Université Laval (Québec) est le porte-parole du congrès.
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Quelques données
- Au Québec seulement, on estime à 830 000 le nombre de personnes qui vivent avec le diabète. De ce nombre, environ 250 000 ne le savent pas.
- À l’échelle mondiale, 1/3 des adultes affichent un surplus de poids significatif ou sont obèses.
- Dans le monde, plus de gens meurent de la sédentarité que du tabac! Une étude publiée en 2012 a démontré que 5,1 millions d’individus sont décédés des causes du tabagisme alors que la sédentarité était responsable de 5,3 millions de décès.
- Environ 2/3 des décès sont causés par les maladies chroniques sociétales (diabète, maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires et cancers) et celles-ci sont largement attribuables à quatre comportements : tabagisme, consommation excessive d’alcool, alimentation de faible qualité et inactivité physique.
- 75 % des maladies chroniques sociétales pourraient être évitées par un simple changement des habitudes de vie!
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