Avec l’adoption du projet de loi 88, les producteurs d’alcool artisanal du Québec pourront dorénavant vendre leurs produits directement dans les épiceries et dépanneurs sans plus avoir à passer obligatoirement par la Société des alcools du Québec

Avec l’adoption du projet de loi 88, les producteurs d’alcool artisanal du Québec pourront dorénavant vendre leurs produits directement dans les épiceries et dépanneurs sans plus avoir à passer obligatoirement par la Société des alcools du Québec
Photo Credit: Radio-Canada/David Maltais

Projet de loi no 88 au Québec : plus de perspectives pour les producteurs artisanaux d’alcool.

L’adoption du projet de loi 88, Loi sur le développement de l’industrie des boissons alcooliques et artisanales par l’Assemblée nationale apporte un vent de libéralisation dans ce secteur. Les microbrasseurs québécois ne sont plus obligés de passer uniquement par le canal traditionnel du monopole étatique en vendant leurs produits à travers la Société des alcools du Québec.

Simon Gaudreault économiste principal à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante a tenu à saluer le dépôt de ce projet de loi qui offre plus d’opportunités à l’industrie de la production de vins, de bières et autres spiritueux.

Les producteurs pourront faire affaire désormais plus directement avec les épiceries et autres détaillants locaux, les microbrasseurs pourront vendre des produits embouteillés directement à partir de leurs exploitations, ce qui représente une révolution majeure par rapport au monopôle jusque-là détenu par la Société des alcools du Québec, explique monsieur Gaudreault.

Le projet de loi 88 permet aussi aux producteurs artisanaux d’afficher les cépages et l’appellation d’origine sur les bouteilles qui sont vendues dans les épiceries. Selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, 67 % des PME du Québec soutiennent que les détaillants privés devraient pouvoir vendre le même type d’alcool que la SAQ
Le projet de loi 88 permet aussi aux producteurs artisanaux d’afficher les cépages et l’appellation d’origine sur les bouteilles qui sont vendues dans les épiceries. Selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, 67 % des PME du Québec soutiennent que les détaillants privés devraient pouvoir vendre le même type d’alcool que la SAQ © Radio-Canada

La libéralisation plutôt que le monopole est une avancée et non une menace pour la SAQ, précise Simon Gaudreault, car les retombées en termes d’emplois locaux, de développement des produits du terroir et du tourisme sont hautement plus significatives.

Simon Gaudreault économiste principal à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante
Simon Gaudreault économiste principal à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante ©  Amélie Desrosiers (FCEI)

Le projet de loi 88 permettra en plus aux  producteurs artisanaux d’alcool de demeurer compétitifs en continuant d’œuvrer au respect des normes existantes en ce qui concerne la qualité de leurs produits et leur diversification.

Simon Gaudreault  s’est entretenu avec Alice Chantal Tchandem

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Catégories : Économie, Société
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