Les studios ambulants Wapikoni mobiles fêtent cette année leur 12e anniversaire.
Mis sur pied par la cinéaste québécoise Manon Barbeau, ils permettent à de jeunes autochtones de s’exprimer par l’entremise de documentaires pour éveiller leur créativité et pour qu’ils ou elles reprennent goût à la vie. Car au Canada le taux de suicide chez les jeunes des communautés autochtones est très élevé.
Ces Wapikonis ont été nommés en l’honneur de Wapikoni Awashish, une jeune autochtone de la communauté de Wemotaci, morte dans un accident de la route en 2002.
Une initiative qui a donné naissance à plus de 900 courts métrages et vous avez maintenant accès à une sélection de ces documentaires en français et en anglais doublés en atikamekw et en innu.
Parmi ses vidéos sur demande (video on demand) le documentaire « Les Indiens, l’aigle et le dindon » des Productions Totam qui témoigne de l’expérience que vivent ces jeunes lorsqu’ils décident d’embarquer dans un Wapikoni mobile. D’ailleurs Samian a été un des premiers à bénéficier du Wapikoni mobile.
Manon Barbeau explique à Maryse Jobin comment ce sociofinancement contribue à la mission des Wapikoni mobiles.
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