Depuis les temps anciens, la recherche de l’élixir de jeunesse éternelle a été le trésor le plus convoité des civilisations. Aujourd’hui, des chercheurs du Département de Biologie de l’Université Concordia de Montréal et de la société Idunn Technologies ont évalué comment des extraits de plante préalablement sélectionnés peuvent ralentir le vieillissement et par le fait même, contribuer à l’accroissement de l’espérance de vie.
L’auteur principal de l’étude est le professeur de biologie Vladimir Titorenko. Selon lui, l’usage de ces extraits végétaux pour retarder l’apparition des maladies liées à l’âge, présente un grand potentiel, d’autant plus que Santé Canada considère ces substances sans danger pour les êtres humains. Mieux, le ministère fédéral atteste que cinq d’entre elles ont des effets bénéfiques prouvés par des essais cliniques. Il en recommande donc la consommation à titre de produit de santé naturel.
Dans le but d’évaluer l’efficacité des extraits de plante, les chercheurs ont testé particulièrement l’écorce du saule blanc (Salix alba), qui a les propriétés antivieillissement les plus fortes décrites à ce jour. Par ailleurs, les essais ont été menés sur la levure, car elle vieillit d’une façon similaire à celle des êtres humains.
Le rythme de dégénération de la levure est observé par les réactions chimiques reparties à différents « modes ou cascades » suivant un long processus de communication entre les molécules. Ces « modes de communication » sont aussi appelés « voies de signalisation », et elles règlent le rythme du vieillissement chez un grand nombre d’organismes.
« Notre étude est une percée, car ces voies de signalisation pourraient retarder l’apparition et la progression des maladies chroniques liées au vieillissement chez les êtres humains », commente M. Simard, co-auteur de l’étude, président et chef de la direction d’Idunn Technologies et auteur d’un nouveau livre à ce sujet.
Selon leur récente étude publiée dans la revue Oncotarget, les maladies dont l’apparition pourrait être retardée sont l’arthrite, le diabète, les maladies du cœur, les maladies du rein, les troubles hépatiques, les AVC, les maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la maladie de Huntington, ainsi que de nombreuses formes de cancer.
Les partenaires de recherche de cette étude sont le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada ainsi que le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies, qui ont tous deux, apporté du soutien financier au projet.
Le Dr. Vladimir Titorenko a été nommé “Personnalité La Presse/Radio-Canada” en 2012 pour sa découverte d'un acide produit naturellement par le foie, l'acide lithocolique, pourrait un jour contribuer à vaincre certains cancers. Docteur en biologie, Éric Simard a de l’expérience en biochimie, structure fonction des protéines, génie génétique, microbiologie, développement biotechnologique, développement du médicament et santé humaine - microbiome, santé digestive, nutrigénomique, infection nosocomiales, syndrome métabolique, vieillissement humain.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.