Un cachalot en captivité
Photo Credit: IS / iStock

Nouvelle-Écosse: un sanctuaire possible pour baleines et dauphins en captivité dans le monde

Un OBNL américain songe à créer le premier « établissement de retraite » – le terme doit être pris dans son sens le plus vaste – pour baleines et dauphins en captivité et les eaux de la Nouvelle-Écosse semblent répondre aux critères essentiels pour l’établissement de ce sanctuaire.

Le projet consiste en réservant une section de 26 hectares d’océan en bloquant l’entrée d’une baie, d’une anse ou encore d’un bras de mer dans un secteur maritime où l’on retrouve une  profondeur adéquate pour à ces mammifères marins.

De plus, il y aurait sur la rive des installations permanentes pour le personnel qui coordonnera les soins de santé et l’alimentation des mammifères.

Aurora, une femelle beluga de 20 ans, et son veau dans un des bassins de l’aquarium du Vancouver. Photo de 2009 (Darryl Dyck/The Canadian Press)

Aurora, une femelle beluga de 20 ans, et son veau dans un des bassins de l’aquarium du Vancouver. Photo de 2009 (Darryl Dyck/The Canadian Press)

Outre la Nouvelle-Écosse, l’organisation à but non lucratif The Whale Sanctuary Project, incorporée à Washington explore également des sites possibles  sur les côtes du Maine – très similaires aux côtes néo-écossaises en Atlantique – et dans l’état de Washington sur la côte du Pacifique.

Confinés dans des réservoirs en béton

On retrouve des sanctuaires pour toutes sortes d’animaux, des mammifères terrestres aux oiseaux, mais rien encore pour les gros mammifères marins.

La vie dans les réservoirs de béton pour les baleines et les dauphins en captivité est encore aujourd’hui la seule option que nous connaissons. De plus, comme le souligne l’ensemble de la communauté scientifique qui s’est penchée sur le sujet. Il est impossible de relâcher ces animaux dans la nature après une vie de captivité, car ils n’ont pas développé les aptitudes nécessaires à la survie en océan.

Des avantages pour la Nouvelle-Écosse

Outre l’aspect touristique évident, un tel sanctuaire créerait de l’emploi dans une province qui en a grand besoin. De plus, nombre de chercheurs pourraient y poursuivre des études et recherches de pointe tant sur la santé de ces magnifiques mammifères que sur l’éthologie marine.

Quel serait l’impact sur les écosystèmes en place?

Pour le moment, le ministère Pêche et Océans Canada n’est pas partie prenante au projet. Si le choix de la Nouvelle-Écosse s’avère être celui qui sera retenu, une demande en ce sens devra être déposée à Ottawa pour étude et approbation.

À ce jour, on croit que The Whale Sanctuary Project pourrait voir le jour avec un investissement initial de 20 millions de dollars américains, soit près de 27 millions de dollars canadiens.

Dauphins en captivié (IStock)

Dauphins en captivié (IStock)

RCI, The Whale Sanctuary Project, CBC, CP

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