« Nous avons clopiné comme trois handicapés sur ce qu’il restait du chemin de nos pitoyables vies, ne sachant plus quels mots mettre sur les sentiments et les haines qui nous liaient. Plus personne ne venait à la ferme. Plus de trente ans comme cela, entre six yeux, nos activités s’amenuisant au fil de l’âge, rendant plus improbable encore toute velléité de départ. Trente ans, c’est long, vous n’imaginez pas. Trente ans à se demander qui mourrait le premier. »
Florence Meney – La mort est ma maison
De quelques vies simples, sans véritablement d’histoire, Florence Meney soulève les coins de la nappe des silences, à la recherche de blessures, d’angoisses, et, surtout de secrets sombres, très sombres.
Solitude, abandon, déchirure, vengeance, se retrouvent au cœur de ces histoires qui composent La mort est ma maison, paru chez Libre Expression
« J’adore la nouvelle, comme je voulais me donner une pause du roman, le roman, il faut du temps, beaucoup de temps, ce dont je dispose peu. Ça m’a pris trois mois écrire ce recueil ça été une pause santé je dirais. »
Florence Meney
Florence Meney est une journaliste de passion qui plonge aujourd’hui son sens de la communication dans le domaine de la recherche scientifique et de la santé.
À ce jour, elle a publié trois romans noirs – Répliques mortelles, Michel Brûlé, Rivages hostiles, Pierre Tisseyre, L’Encre mauve, Druide – salués par la critique, et trois essais – Montréal à l’encre de tes lieux, Québec Amérique, Montréal, 2008, Se réinventer. Visages de la vitalité humaine, Québec Amérique, Montréal, 2010, À l’autre bout de la laisse. Guide pratique, Druide, Montréal, 2013 en plus d’avoir participé à plusieurs recueils de nouvelles.
La mort est ma maison est son premier recueil en solo.
Florence Meney est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.
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