Notre Far West, exposition au Musée québécois de culture populaire
Photo Credit: Radio-Canada

Musée québécois de culture populaire : l’exposition « Notre Far West » pour les 50 ans du Festival western de St-Tite

À Trois-Rivières, en Mauricie, se trouve un des plus beaux musées d’ici, le Musée québécois de culture populaire.

Au cœur de l’effervescence trifluvienne, à deux pas du fleuve, ce musée témoigne de l’identité plurielle d’ici, de ses origines et de son évolution.

Deux expositions à voir

(Musée québécois de culture populaire)

D’une part, on parle western!

(Musée québécois de culture populaire)

Oui, vous avez bien lu. Le western, ou le country, est aussi québécois que le sont les ceintures fléchées et les recherches de pointe en fibre optique (c’est vaste n’est-ce pas?).

Si les radiodiffuseurs des grandes villes font une place pour le moins minimale à cette musique et à cette culture, il n’en est rien dès qu’on les quitte.

(Musée québécois de culture populaire)

Saint-Tite, au cœur d’un phénomène western

Saint-Tite, petite ville de la Mauricie – population de 3800 au recensement de 2011 – devient une métropole de 600 000 personnes en automne pendant son célèbre Festival western où se succèdent concerts, rodéos et joie de vivre.

Comment? Pourquoi? Quel est le secret de ce succès qui dure, perdure et augmente d’année en année depuis 50 ans?

C’est à ces questions, entre autres, que tente de répondre l’exposition « Notre Far West, les 50 ans du Festival Western de St-Tite ».

Et tenez, voici une citation pour faire bonne mesure. Gary Cooper (Le train sifflera trois fois, Le cavalier du désert, Le Virginien, L’homme de l’Ouest), celui qui a joué dans tellement de western au cinéma qu’il est difficile de les compter, a dit un jour : « Quand on joue dans un western, on peut embrasser le cheval, mais pas l’actrice. »

L’exposition se tient jusqu’au 29 septembre 2019.

Jeux d’os et de parlure, les œuvres d’Alain Landry

(Musée québécois de culture populaire)

D’autre part, jusqu’au 17 septembre 2017, on peut également voir au Musée québécois de culture populaire une quarantaine de sculptures d’Alain Landry, des œuvres qui témoignent du quotidien, faites avec des os de lièvres et de la mousse d’épinette noire.

« Je me suis souvenu d’une soirée quand après avoir dégusté du lièvre, il avait pris les os de la colonne vertébrale et nous avait fait remarquer que ça ressemblait à de petits chiens… Le me suis dit : « On fait de la sculpture avec des os de caribou, d’orignal et même de morue… pourquoi pas avec des os de lièvre après tout? » »

Alain Landry

(Musée québécois de culture populaire)

Valérie Therrien, directrice du Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières.

Il se met à la tâche au début des années 2000 en réalisant de petites sculptures en os de lièvre et, à force d’examiner tous les os un par un, il en est venu à leur trouver une place de choix, une signification spécifique.

Ce sont des sculptures aux élans de souvenirs d’enfance et d’histoires paternelles des soirées d’hiver sur la Basse-Côte-Nord.

« Chaque personnage a la bouche ouverte parce qu’il a quelque chose à dire. »

Alain Landry

Valérie Therrien, passionnée de culture populaire et directrice du Musée québécois de culture populaire parle de ces deux temps forts à ce musée de Trois-Rivières au micro de Raymond Desmarteau.

Écoutez

Catégories : Arts et divertissements, Économie, Société
Mots-clés : , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.