Les chiffres de Statistique Canada qui confirment un déclin du français au Québec inquiètent l’opposition à l’Assemblée nationale.
Mais le premier ministre Philippe Couillard répond que le gouvernement prend ses responsabilités dans ce dossier.
Selon le recensement de 2016, moins de Québécois parlent français à la maison, soit 87 % en 2011 contre 86,4 % en 2016.
Et le français comme langue maternelle a régressé au Québec de 79, 7 % en 2011 à 78,4 % en 2016.
Réaction de Stéphane Bergeron, porte-parole pour la francophonie au Parti québécois, l’opposition officielle :
« Ce gouvernement est attentiste, a déploré Stéphane Bergeron en entrevue à ICI RDI. Il voit les choses se détériorer et dit que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. »
Selon un autre parti d’opposition, la Coalition avenir Québec (CAQ), il faut renforcer les efforts de francisation des immigrants.
« Dans un premier temps, on pourrait au moins faire en sorte que [ce] soit obligatoire, affirme Claire Samson, porte-parole de la CAQ pour la protection et la promotion de la langue française. On devrait au moins commencer par ça, ne serait-ce que par respect pour eux et par respect pour nous. »
Réaction de Luc Fortin, ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française :
« Il faut prendre les chiffres avec une certaine réserve. Il faut départager la sphère privée de la sphère publique où le gouvernement prend déjà ses responsabilités en la matière, a-t-il expliqué à ICI RDI. Cela comprend notamment une aide aux immigrants pour suivre des cours de français, tout comme des mesures pour que l’affichage commercial en français soit présent.
RCI avec Radio-Canada et La Presse canadienne
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