La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, phoptographiée à Washington, aux États-Unis, le 10 mai 2018. © REUTERS

La ministre canadienne des Affaires étrangères attristée par la violence à Gaza

Chrystia Freeland a réagi sur Twitter aux tensions ayant éclaté entre les manifestants palestiniens et les troupes israéliennes lundi, lorsque les forces israéliennes ont tué 60 manifestants palestiniens et blessé 2400 personnes.

L’éruption de la violence en cours est le point culminant de six semaines de protestations menées par le Hamas à la frontière de Gaza, qui a été surnommée la « Grande Marche du retour ». Elle coïncide également avec l’ouverture lundi de la nouvelle ambassade des États-Unis à Jérusalem.

La frontière a été déclarée zone militaire fermée, mardi, et l’armée a empêché des centaines de journalistes d’entrer pendant deux heures. L’Agence France-Presse, citant le ministère gazaoui de la Santé, a annoncé qu’un Palestinien a été tué mardi par des tirs israéliens dans la bande de Gaza à la frontière avec Israël.

Nasser Ghorab, 51 ans, a été atteint par balle à l’est du camp de réfugiés d’al-Bureij, selon cette source. Les circonstances de sa mort n’ont pas été précisées.

Un manifestant palestinien blessé est évacué lors d’une manifestation marquant le 70e anniversaire de la Nakba, à la frontière israélo-gazeuse dans le sud de la bande de Gaza, le 15 mai, 2018. © REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa

Au moins cinq de ces décès étaient des enfants. Le nombre d’enfants victimes augmente à Gaza depuis que les manifestations ont commencé il y a plus de six semaines et dépassent aujourd’hui le millier, a rapporté le groupe humanitaire Save the Children.

Certains pays, dont la France et la Grande-Bretagne, ont appelé à la retenue. D’autres ont fortement critiqué le bain de sang, tandis que la Turquie a demandé mardi à l’ambassadeur d’Israël à Ankara de quitter le pays temporairement pour protester contre la mort de dizaines de Palestiniens la veille sous les balles israéliennes dans la bande de Gaza, a indiqué un responsable turc.

On s’attend à ce que la violence continue mardi puisque les Palestiniens commémorent la Nakba, ou la catastrophe, comme ils appellent leur déplacement du 14 mai 1948, au milieu de la création de l’État d’Israël.

Sources : AFP, Reuters. 
Catégories : International, Politique
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