Industrie pétrolière

2018 devrait être une année de reprise économique en Alberta selon le Groupe Banque TD
Photo Credit: CBC

L’Alberta carbure à l’or noir et se positionne en poumon économique du Canada

Selon le Groupe Banque TD, les prévisions économiques pour l’Alberta s’annoncent plutôt rassurantes pour l’année prochaine. La progression de son PIB demeurera relativement stable. En plus du pétrole, la province peut compter sur la filière technologique et la jeunesse de sa main d’œuvre pour s’assurer une excellente santé économique, mais elle devra composer avec les incertitudes reliées à ses nombreux pipelines.

Les indicateurs suggèrent que la reprise va bon train

Les prévisions économiques de cette province s’appuient sur un certain nombre d’indicateurs :

Son PIB réel devrait ralentir, après la forte remontée de l’année dernière, mais rein de particulièrement inquiétant, étant donné qu’il devrait rester relativement solide, au cours de la prochaine année.

L’année dernière, le consensus des prévisionnistes était la reprise de la croissance économique dans la province, mais à un taux mesuré de 2-2,5 % du PIB. Le rythme a finalement doublé soit, 4,9 %.

Parmi les raisons qui devrait faire que la croissance soit de mise dans cette province, il y a notamment :

  • La forte demande mondiale de pétrole,
  • L’offre limitée à l’extérieur de l’Alberta,
  • La relative jeunesse de sa population en comparaison avec la moyenne nationale.
L'assemblée albertaine à Edmonton

L’assemblée albertaine à Edmonton Photo : Radio-Canada/Laurent Pirot

L’apport de l’innovation

La province pourra également miser sur le secteur de la haute technologie.

La recherche en intelligence artificielle progresse à un rythme exponentiel dans cette province.

Les prévisions contextualisent les obstacles et les revers auxquels la province reste confrontée, deux ans après avoir subi l’un des ralentissements économiques les plus importants de son histoire. Sa bonne santé économique d’ici un an va dépendre de sa capacité réelle à gérer les incertitudes reliées à ses pipelines et à son secteur gazier.

Malgré tout, il va falloir encore plusieurs années pour que la province parvienne à faire chuter le taux de chômage qui reste important, afin de renouer avec le plein emploi. Ce qui n’est pas envisageable avant 2020, soit 4 ans après la fin de la récession.

« L’Alberta a démontré à maintes reprises que la résilience fait partie de son ADN, soutient Robert Ghazal, premier vice-président, région des Prairies, Groupe Banque TD. Après avoir traversé cinq récessions, elle s’est non seulement relevée, mais elle a réussi à surpasser d’autres provinces sur une moyenne de 10, 20 et 30 ans. »

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Catégories : Économie
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