Une enseignante écrit en français sur un tableau dans une salle de classe. Crédit: Istock

Nécessité d’investissements plus ciblés pour contrer la pénurie d’enseignants francophones en milieu minoritaire

Le manque d’enseignants francophones se pose avec acuité en milieu minoritaire, particulièrement dans certaines provinces du Canada. Le gouvernement fédéral octroie ainsi du financement additionnel dans le but d’attirer les enseignants francophones.

C’est une stratégie gagnante, à condition que ces enseignants acceptent de se déplacer dans les régions concernées.

En Colombie-Britannique par exemple, où la situation est préoccupante, il n’est pas rare de voir des enseignants y aller et en repartir une fois que leurs contrats sont arrivés à terme.

Généralement, ils justifient leurs départs par le coût de la vie qui y est très élevé.

Les loyers coûtent de plus en plus cher, et l’accès à la propriété demeure très difficile, avec l’escalade des prix.

Cette situation incite peu les enseignants francophones à s’y installer.

En consentant des sommes substantielles pour attirer et retenir les enseignants francophones en milieu minoritaire, le gouvernement fédéral fait face au problème de façon concrète, mais il va falloir d’autres mesures d’accompagnement.

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Des élèves lèvent la main devant leur enseignante dans une salle de classe. Photo : iStock

Ces enseignants auront besoin d’un coup de pouce afin de favoriser leur implantation dans les régions choisies. Ces régions devront mettre en place les conditions d’un accueil chaleureux, ce qui passe par le développement d’un environnement attrayant pour susciter l’intérêt des enseignants pour les localités concernées.

La stratégie fédérale pour résorber la pénurie est fondée sur une approche collaborative, mettant de l’avant le travail qui doit être effectué de concert avec les provinces, les territoires et différentes institutions (universités, organismes et associations).

Mélanie Joly, la ministre des Langues officielles a annoncé la création prochaine d’une table de concertation nationale sur le français comme langue seconde, dans le but de permettre cette collaboration.

62,6 millions de dollars sont mis à contribution pour atteindre l’objectif de pourvoir les multiples postes qui restent vacants.

L’utilisation des ressources permettra dans un premier temps de mieux analyser et de mieux cerner les contours du problème pour mieux l’appréhender et apporter une réponse adéquate.

La pénurie des enseignants francophones en milieu minoritaire se pose alors que de plus en plus d’élèves sont inscrits dans des écoles francophones.

Avec Radio-Canada et des informations du gouvernement fédéral

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Catégories : Politique, Société
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