Recruter, accueillir et intégrer des immigrants de langue française dans les neuf provinces et trois territoires canadiens : tel est l’objectif de la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA). La Fédération vient de compléter une tournée dans le centre et l’est du pays afin de sensibiliser les employeurs francophones et anglophones de ces régions aux avantages que présentent les candidats internationaux à l’immigration francophone.
Entre le 26 février et le 12 mars, la FCFA s’est rendue à l’Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve-et-Labrador et en Ontario.
Afin d’assurer la survie du fait français à travers le pays, le FCFA a mis en œuvre, avec l’ensemble de ses partenaires gouvernementaux et institutionnels, un plan stratégique pour favoriser l’immigration au sein des communautés francophones en situation minoritaire dans toutes les provinces et territoires du pays. Plusieurs provinces ont déjà fixé leurs cibles en matière d’immigration francophone. C’est le cas en Ontario qui l’a établie à 5%.
Il faut savoir que près de 9 millions de personnes parlent français au Canada et 2,5 millions vivent en situation minoritaire, à l’extérieur du Québec, province largement francophone. En Alberta par exemple, près de 65 000 personnes ont le français comme première langue parlée sur une population de plus de 3,5 millions d’habitants.
44 000 francophones vivent au Manitoba, 235 000 au Nouveau-Brunswick, et 2 000 à Terre-Neuve-et-Labrador. Entre 400 et 1 200 francophones ont choisi de s’établir dans les immenses territoires nordiques du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest. (Voir carte de la francophonie canadienne)
Boris Chassagne a joint en Saskatchewan Marie-France Kenny, directrice générale de la Fédération des communautés francophones et acadiennes. Elle nous parle des efforts déployés en France, en Belgique, en Tunisie et dans plusieurs autres pays de la francophonie pour recruter à l’étranger des travailleurs bilingues, issus de la francophonie.
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