Le miso – 2 500 ans d’histoire essentiellement asiatique qui prend maintenant racine le long de la rivière Massawippi au Québec

Comme dans bien des aventures humaines, le déclencheur est souvent un coup de cœur. Un couple Suzanne et Gilbert, amants d’une vie saine et d’un désir de coopération, découvrent le miso lors d’un repas chez des amis au Nouveau-Brunswick.

Fabrication du miso
Fabrication du miso

Le miso, qu’on doit prononcer « misso » d’ailleurs (l’intervieweur s’en souviendra, promis) est connu en Chine depuis 2 500 ans sous le nom de Jiang. Il a par la suite été introduit au Japon au VIIe siècle.

Avec les années et les siècles, le miso est devenu un aliment de base de la cuisine japonaise. Et Suzanne et Gilbert dans tout ça?

Suzanne Dionne et Gilbert Boulay ont beaucoup voyagé avec leur miso avant de revenir au pays. Suzanne Dionne, scientifique universitaire reconnue, diplômée en technologie des aliments et titulaire d’un MBA et Gilbert Boulay, gratteur-improvisateur à la guitare devenu par la suite ingénieur forestier, ont tous les deux connu une carrière en coopération internationale en Afrique (Rwanda, Congo Brazzaville).

Fabrication du miso
Fabrication du miso

De retour au début des années ’90, Suzanne et Gilbert s’installent le long de la rivière Massawippi, tout près du lac du même nom et du village bucolique de North Hatley dans les Cantons de l’Est au Québec. Massawippi qui en abénaquis, une langue amérindienne, veut dire « grand lac profond » en passant. C’est là qu’ils fondent Les Aliments Massawippi.

Une production tout d’abord artisanale de miso est d’abord lancée. Après 14 ans d’existence, les deux complices se retrouvent devant un joyeux problème.

En effet, un centre de santé en Suisse leur a commandé du miso et  ce fut un coup de foudre helvétique pour le miso des Cantons de l’Est. Un distributeur australien Pacific Organics en commande également et, semble-t-il, la réponse est aussi bonne aux antipodes qu’au pied des Alpes.

Diane Roy
Diane Roy © Les Aliments Massawippi

La fabrication du miso relève d’un art complexe dont l’importance en Asie se compare à celle du fromage ou du vin en Europe.

Gilbert Boulay co-fondateur des Aliments Massawippi parle de sa passion pour son miso, de ses nouveaux produits et de sa chère Suzanne au micro de Raymond Desmarteau.

Écoutez

 

À lire : Le miso, plus qu’un aliment  (Éd. Les aliments Massawippi), de Suzanne Dionne, livre basé sur les nombreuses recherches médicales sur le miso.

 

 

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