Bon, entendons-nous, quand on dit techno-geek c’est avec beaucoup de sympathie et de respect pour ces aventuriers du web et des arts.
Greencopper est née dans la tête d’un groupe de passionnés de technologie et de culture qui ont eu l’idée d’offrir cette passion aux autres tout en en faisant une carrière.
Ce qu’offre Greencopper : des applications mobiles qui transforment un téléphone portable en guide de poche pour les festivaliers, tout en permettant aux organisateurs de diffuser des renseignements pertinents de l’événement et de son environnement et aussi de gérer la communauté festivalière. De plus, l’utilisateur de l’application peut y aller de ses commentaires, de ses photos vers le site web du festival.
Greencopper, c’est une petite entreprise en démarrage dans le monde techno (bon je sais, le terme est une start up mais, quand le mot existe en français … enfin) lancée à Montréal par des Français amoureux de la ville et qui ont décidé d’en faire leur base pour aller partout sur Terre.
Bien que sa boîte soit partenaire ou fournisseur de service auprès de presque tous les festivals montréalais – Jazz, Osheaga, Montréal en lumière – il souligne que 70% des quelque 120 événements pour lesquels Greencopper a fourni des applications en 2012 sont à l’extérieur du Québec.
Greencopper compte pour le moment une quinzaine de développeurs qui travaillent de très longues heures car la « grosse saison » s’amorce maintenant.
De dire Gwenaël Le Bodic « On a un bon produit, qui se décline de façon pointue pour chaque client tout en mutualisant les plateformes. Le succès est aussi basé sur une modèle économique nouveau. C’est vraiment cette offre combinée, produit, modèle économique, qui fait que Greencopper fonctionne. »
L’ambition de Greencopper, le monde, rien de moins
De fait,, avec des antennes en France, en Allemagne, au Danemark, avec des ouvertures dans les autres provinces canadiennes, avec des percées aux États-Unis, Greencopper entend devenir le fournisseur de premier plan d’événements et de festival à l’international. Tout ça, en partant d’une idée ne dans les têtes de techno-geek fans de technologies et de culture qui planchent maintenant sur leur avenir au présent dans une vieille usine désaffectée et rénové d’un quartier qui reprend vie, lui aussi, à Montréal.
Gwenaël Le Bodic, cofondateur et président de Greencopper est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.
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