Le décrochage chez les jeunes Inuit – un problème de taille

L’association pan-canadienne inuit Inuit Tapiriit Kanatami vient de lancer une campagne afin de se pencher sur le sérieux problème de décrochage scolaire chez les jeunes Inuits et tenter de trouver des solutions pour en réduire le nombre et les impacts.

Selon Mary Simon, présidente du comité national sur l’éducation inuit, « le taux de décrochage est très élevé dans l’Inuit Nunangat (les régions inuit du Canada) et nous cherchons des moyens de stimuler la diplomation au secondaire de nos jeunes de sorte qu’ils puissent avoir accès à une éducation post-secondaire. »

L’Inuit Nunangat englobe les communautés du Nunavut, du Nunavik dans le nord du Québec, le Nunatsiavut au Labrador et la région Inuvialuit dans les Territoires du Nord-Ouest.

Selon les données préliminaires recueillies par le comité, les élèves de ces régions ratent en moyenne 41 jours d’école par année.

Cumulés sur l’ensemble du cycle scolaire primaire, les élèves auront raté près de deux années complètes quand ils arrivent au secondaire, où le taux de décrochage s’accélère.

Selon Mary Simon, il n’y a pas de solution toute faite, de réponse facile au problème mais, il faut que les parents s’impliquent encore plus dans le cursus scolaire de leurs enfants.

Catégories : Société
Mots-clés : , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.