Ils sont des centaines, voire des milliers à quitter le pays de leur naissance pour affronter l’étranger et y parfaire leur éducation. En quête de bonheurs et d’horizons nouveaux, ils relèvent le plus grand des paris qu’est de tout quitter, pour refaire sa chance. Le courage de la jeunesse les aide, le goût de la découverte, de l’aventure et de l’indépendance aussi. Mais parfois, un bon petit coup de pouce de nos gouvernements les poussent à se décider. Et de plus en plus, les institutions scolaires du monde entier semblent favoriser la mobilité de leur population étudiante et l’internationalisation de l’éducation.
Dans les régions moins populeuses du Québec, on cherche par tous les moyens à attirer et retenir de nouveaux talents. Parmi eux, les étudiants étrangers. Des jeunes comme Igor Urban qui est arrivé au Québec, pour s’établir en Gaspésie, à quelque huit heures de route de Montéal pour étudier au Cégep de Gaspé.
Il y travaille aujourd’hui en recevant des étudiants, qui comme lui, on accepté de prendre le risque d’immigrer et de suivre leur formation collégiale aux campus de Gaspé et Carleton du Cégep. Parmi eux, de nombreux étudiants de l’île de La Réunion, lesquels constituent jusqu’ici la majorité des étudiants étrangers acceptés au Cégep de la Gaspésie-Les îles.
Boris Chassagne a joint Igor Urban, à Gaspé.
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