En Nouvelle-Écosse au Canada atlantique, les producteurs de fraises doivent affronter un ennemi dangereux. Les fraises en Nouvelle-Écosse représentent une industrie de plusieurs millions de dollars. Depuis peu, elle doit affronter une «peste mutante ». Une maladie attaquant les fraisiers, causée par un insecte porteur, a été découverte dans une région tout juste au nord de Truro, un secteur agricole qui produit 40% des revenus provinciaux de 17 millions de dollars en production de fraises. Ce nouveau virus – résultat d’une combinaison génétique de deux virus connus en une nouvelle forme mutante – se répand par le puceron du fraisier, un petit insecte qui siphonne la sève du plant. Le virus affaiblit le plant à un point tel que les baies restent très petites. Il arrive même que le fraisier ne produise pas de fruits.
Pour l’instant, le virus est confine dans le secteur de Great Village tout près de Debert en Nouvelle-Écosse. Près de 81 hectares de champs de fraises sont en train d’être labourés, les producteurs arrachent les fraisiers atteints.
Une douzaine d’ouvriers agricoles d’origine jamaïcaine sont à pied d’oeuvre à la ferme Millen Farms, arrachant un à un les fraisiers atteint dans un effort soutenu pour contenir le virus. On croit que, bien que certains fraisiers puissent être replantés plus tard en saison, les pertes s’élèveront à 70% de la production de cette année.
Malheureusement, il a été constaté que certains fraisiers contaminés ont déjà été expédiés vers le sud des États-Unis avant que le nouveau virus ne soit découvert.
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