L’industrie aérospatiale au Québec représente les deux tiers de tout ce qui se fait dans ce domaine au Canada. Depuis plusieurs années, cette industrie a connu une croissance solide de ses embauches et 2013 ne fera pas exception à cette continuité. De fait, selon le comité sectoriel de main-d’œuvre en aérospatiale au Québec (CAMAQ), on prévoit la création de 2 300 nouveaux postes au cours des prochains mois, postes auxquels s’ajouteront 2 900 postes à combler des suites de départs à la retraite.
Toujours selon le CAMAQ, les postes à combler se retrouvent dans tous le spectre des emplois du secteur mais, plus spécifiquement dans les domaines des ouvriers spécialisés (1 000 postes à combler), des techniciens (530), des scientifiques en génie (450), des postes administratifs (170) et des pilotes (50).
Défi principal en termes de recrutement, la méfiance
L’aérospatiale souffre de mauvaise presse en ce qui a trait aux mises à pieds. La nature cyclique de l’industrie impose les rythmes d’embauche et de mise à pied c’est un fait indéniable, mais, selon la vice-présidente aux affaires publiques chez Bombardier Aéronautique, Hélène Gagnon, à moyen et à long terme, le nombre d’emplois est en croissance dans l’aéronautique, ce que tend à confirmer les chiffres présentés pour 2013 par le CAMAQ.
Au cours des 10 prochaines années, l’aérospatiale au Québec devra combler plus de 40 000 emplois.

Serge Tremblay est le directeur général du comité sectoriel de main-d’œuvre en aérospatiale au Québec. Il est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.
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