Les courtiers et acheteurs en gros d’art inuit affirment que les ventes tardent à rebondir depuis la chute abrupte des marchés financiers de 2008. Ils tentent de mettre en place certains mécanismes qui permettraient aux artistes de s’adapter aux nouvelles règles de ce marché
Debbie Jones est la vice-présidente de la section du marketing des œuvres d’art à la société Arctic Co-operatives Ltd. Elle affirme que les acheteurs qui restent sont en fait des individus à la recherche d’œuvres de très haute qualité. « Je crois que les collectionneurs sont à la recherche de l’inusité, de l’extraordinaire » dit-elle.

Wen Xie est un sculpteur de jade qui travaille pour la Northwest Company de Toronto. Il répare les œuvres inuit endommagées lors du transport. Il vient de compléter un séjour d’un mois à Cape Dorset, sous l’égide de l’association Arts and Crafts (arts et artisanats), pour enseigner aux sculpteurs inuit le savoir-faire nouveau requis par les nouvelles tendances en sculpture inuit. « Plus de détails » dit-il « les micro espaces à définir dans l’oeuvre».
Dans ce marché nouveau post-2008, les acheteurs d’art inuit d’aujourd’hui se tournent de plus en plus vers les oeuvres de très grande qualité.
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