Grâce au succès qu’a connu l’automne dernier un projet de monitoring des renards roux urbains sur l’Île-du-Prince-Édouard au Canada atlantique, les chercheurs de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard (UPEI), les chercheurs se lancent maintenant dans la seconde étape du projet.
La professeure de biologie Marina Silva-Opps et quelques-uns de ses étudiants de deuxième cycle avaient mis sur pied un site web l’automne dernier pour étudier et tenter de comprendre les mouvements et les habitudes des renards urbains grâce à des commentaires colligés auprès des résidents de l’île qui ont répondu en très grand nombre.
« Les gens nous envoyaient aussi des photos et des commentaires. Nous avons répertoriés plus de 1 000 observations en quelques mois seulement, » affirme le professeur Silva-Opps.
On note également une très grande témérité chez le renard roux urbain, témérité acquise et non innée soulignent les chercheurs. Même au golf, où des joueurs se sont faits volé leurs balles lorsqu’elles roulent dans des trappes de sable.
Maintenant que les chercheurs connaissent mieux les lieux où les renards urbains sont les plus susceptibles d’être vus, la prochaine étape consiste à suivre leurs mouvements et leurs habitudes de vie au cours de la journée.
L’équipe espère pouvoir se servir de caméras spécialisées pour le suivi de la vie sauvage et même de pouvoir installer des colliers à GPS sur certains renards afin d’optimiser les données.
Le professeur Silva-Opps espère pouvoir préciser le régime alimentaire de ces renards roux et mieux comprendre comment ils s’adaptent si bien à la vie urbaine, le tout dans le but d’arriver à bien gérer cette population.
Un collier GPS coûte environ 2 500$, une caméra de 400$ à 500$.
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