L’Arctique se « déglace » très rapidement, tous les observateurs un tant soit peu avisé le constatent et le soulignent. Avec la banquise qui régresse, s’ouvriront assurément des nouvelles possibilités maritimes et le gouvernement fédéral canadien a lancé récemment un « Guide de planification de de navigation en Arctique. » Sur la page web de Pêches et Océans Canada on affirme que par cette publication, le Canada veut « offrir un outil de planification stratégique aux bâtiments nationaux et internationaux qui naviguent dans l’Arctique canadien ».
C’est en fait une carte interactive qui offre la possibilité d’afficher de nombreux renseignements et des informations pertinentes sur des sujets aussi variés que les emplacements des hameaux, villages et communautés dans l’Arctique, des coordonnées des aéroports, des sites miniers ou encore des aires de protection de la faune et de la flore.
À ce jour, le secteur disponible comprend l’ensemble du littoral nordique du Québec, les côtes de la Baie d’Hudson, l’archipel arctique et la mer de Beaufort.
Il faut se rappeler que l’Arctique se réchauffe de deux à quatre fois plus rapidement que la moyenne mondiale et que la banquise en subit les conséquences tout en étant en partie la cause. De fait, la glace réfléchit de 80% à 90% de la lumière du soleil alors que l’eau libre en absorbe 93%. La relation est tristement simple à faire : moins il y a de glace, plus l’Arctique se réchauffe.
La surface de la banquise s’est atrophiée de la moitié en une trentaine d’années. Quant au volume de glace, il a chuté de 80% au cours de la même période.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.