Qu’ont en commun un prototype de gestion de déchets domestiques utilisant le procédé de la pyrolyse et L’artémisinine, la substance active médicamenteuse isolée de la plante Artemisia annua à la base principale des médicaments antipaludiques actuels?
La réponse, Kengtek!
Cette petite entreprise de Longueuil sur la Rive-sud de Montréal est née de la passion de jeunes ingénieurs fraichement émoulus – disons moins de cinq ans – de l’École polytechnique de Montréal qui veulent « change le monde ». Jocelyn Doucet, le président et cofondateur de l’entreprise, affirme que « si on en a les moyens, en tant qu’être humain, on doit faire notre part pour que la vie soit meilleure pour les autres ».
L’artémisinine
À Madagascar, Kengtek se penche sur l’extraction de l’artémisinine de sorte que les petits exploitants de rizières puissent avoir un revenu d’appoint quand leurs terres sont au repos. Une valeur ajoutée, a été découverte quand le « sol à riz » sert à faire pousser l’ Artemisia annua . De fait, les rendements de riz des saisons suivantes sont meilleurs et, la base d’un médicament contre cette terrible maladie est produite localement.
La pyrolyse : Pyrowave
Chez Kengtek, en collaboration avec l’École polytechnique, on est à mettre au point un procédé de pyrolyse qui pourrait révolutionner, rien de moins, notre façon de gérer les déchets. La pyrolyse est un procédé de décomposition de la matière par la chaleur et sans oxygène. Donc, ce n’est pas une combustion. Appliquée aux déchets domestiques – si le prototype donne les résultats escomptés – on pourrait voir apparaître un nouvel appareil électro-ménager, un « pyrolyseur domestique »
Banque de développement du Canada (BDC)
Il y a encore plusieurs étapes à franchir pour Jocelyn Doucet et Kengtek, notamment celui du financement pour l’assemblage du prototype. Pour satisfaire les investisseurs de risque, Kengtek s’est inscrite au concours Jeunes entrepreneur BDC, une compétition pan canadienne dont le premier prix est une bourse de 100 000$.
Aujourd’hui Kengtek fait partie des neuf entreprises finalistes de la compétition. À vos ordinateurs et autres outils de communication chers internautes car c’est vous qui déciderez de qui remportera cette bourse.
Jocelyn Doucet, président et cofondateur de Kengtek est l’invité au micro de Raymond DesmarteauÉcoutez
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