Augmenter la pression internationale contre la nucléarisation militaire de l’Iran
Le gouvernement canadien déclenche un embargo commercial quasi total envers l’Iran dans une tentative d’augmenter encore un peu plus le niveau des pressions internationales sur la République islamique d’Iran pour qu’elle renonce à sa course à l’arsenal nucléaire.
Ainsi, le gouvernement canadien gèle les avoirs de 30 Iraniens et de 82 organismes. Ils ne pourront pas effectuer de transactions commerciales avec le Canada. Au total, 78 Iraniens sont visés par ces sanctions ainsi que 508 organismes.
L’aide humanitaire exclue
Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, a annoncé mercredi dans un communiqué que cet embargo ne concerne pas cependant les importations et exportations à caractère humanitaire. Les sanctions imposées par Ottawa ne s’appliquent donc pas à la nourriture, aux médicaments ou à l’équipement médical canadien exportés à des fins humanitaires.
« Après une série de pourparlers avec à la fois l’Agence internationale de l’énergie atomique et le [groupe] P5+1 [les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, plus l’Allemagne], l’Iran continue de s’abstenir d’engager un dialogue constructif, alors même que le risque posé par ses activités d’enrichissement ne cesse de s’accroître », a déclaré M. Baird.

Des relations déjà tendues à l’extrême
En septembre dernier, le Canada a suspendu ses relations diplomatiques avec l’Iran en fermant son ambassade à Téhéran et en expulsant les derniers diplomates iraniens à Ottawa.
Les rapports entre le Canada et l’Iran sont parsemés depuis la révolution iranienne des années 1980.
Un peu d’histoire récente…
- Le 7 septembre 2012, John Baird annonce que le gouvernement canadien a décidé de fermer son ambassade basée à Téhéran et d’arrêter tous liens diplomatiques avec la République islamique.
- Le gouvernement canadien invoque alors deux motifs: 1) L’Iran continue de soutenir militairement le gouvernement de Bachar el-Assad lors de la Guerre civile syrienne. 2) L’Iran contrevient aux résolutions de l’Organisation des Nations unies en hébergeant un programme nucléaire.
- Finalement, le gouvernement canadien reproche à l’Iran plusieurs points en ce qui concerne Israël.
- En réponse, le gouvernement iranien traite ses homologues canadiens d’extrémistes, et annule une rencontre prévue entre le chef du parlement iranien, Ali Larijani, et les députés canadiens de la Chambre des communes du Canada.
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