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Jeunes femmes à tous prix au Canada: pas seulement lors d’événements comme le Grand Prix de Montréal

Selon Louise Dionne, coordonnatrice du CATHII, le Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale, le sexe est devenu la marque de commerce du tourisme montréalais. Une affirmation rejetée par l’organisme qui fait la promotion de la ville comme destination de voyage, Tourisme Montréal.

Les bars de danseuses, les salons de massage et les escortes qui recrutent sur l’internet font de la métropole montréalaise une destination prisée.

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Louise Dionne, coordonnatrice du CATHII

Louise Dionne explique à Maryse Jobin pourquoi Montréal a cette réputation et parle d’un projet de loi devant le Parlement canadien qui se penche sur la traite humaine.

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D’autres villes canadiennes comme Vancouver, Winnipeg, et Toronto figurent d’ailleurs parmi les villes considérées comme des plaques tournantes pour la traite des femmes à des fins de prostitution.

Selon le CATHII, ce type de commerce aurait littéralement explosé au cours des dernières années. Une affirmation que confirmeraient des chiffres de la Gendarmerie Royale du Canada, qui estime à 1,500 le nombre de victimes de traite humaine au Canada.

Le Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale est un organisme sans but lucratif, qui regroupe une quinzaine de congrégations religieuses, qui est basé à Montréal et qui est actif tant au Québec qu’au Canada.

Catégories : Politique, Société
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