Le nouveau Code sur les services sans fil, annoncé cette semaine par le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes) est un pas dans la bonne direction. Mais selon Jean-Charles Grégoire, professeur à l’Institut national de la recherche scientifique, on est dans la protection du consommateur mais pas dans le développement de la concurrence.

Jean-Charles Grégoire au micro de Maryse Jobin
ÉcoutezAu Canada, le marché du téléphone sans fil compte seulement quelques grands joueurs comme Bell, Rogers, et Telus. M. Grégoire, ce chercheur spécialisé en systèmes de télécommunication, croit que si les changements encadrent davantage les excès sur les frais d’itinérance à l’étranger, les frais normaux mensuels des usagers au pays ne risquent pas de baisser avec ces nouvelles régles.
Les consommateurs canadiens auront désormais le choix, d’acheter un téléphone déverrouillé, mais à des prix variant entre 500 et 800 dollars pour les nouveaux téléphones intelligents c’est une option moins attrayante. En offrant un achat avec des forfaits mensuels plus abordables, l’industrie garde le consommateur prisonnier de ses réseaux et de ses services, selon Jean-Charles Grégoire.
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