La friperie de l'organisme La Croisée dans la région de Montréal.

La friperie de l'organisme La Croisée dans la région de Montréal.
Photo Credit: Bahador Zabihiyan

Le monde porte le vieux linge des Canadiens

Le Canada est l’un des plus grands exportateurs de friperies dans le monde

Même dans des pays riches comme la France, on peut acheter en magasin du vieux linge canadien transformé par exemple en chiffon.

Fatigué et vieilli, le vieux linge des Canadiens a souvent donc une seconde vie. Venus du Pakistan initialement ou du Bangladesh, ces vêtements y retournent bien souvent finir leurs jours.

Une matière première abondante

Les Canadiens aiment s’habiller. Le phénomène de la mode sous-pression signifie que contrairement à l’époque de nos grands-mères on attend plus aujourd’hui le changement des saisons pour se refaire une garde-robe. Tout devient un prétexte pour acheter du beau, du neuf et du solide.

Linge du dimanche ou de semaine. Linge d’hiver et d’été. Linge d’enfant. Linge à vaisselle, linge de bain et linge de corps. Tous font partie de la fête.

Ils achètent 17 kilos de nouveau linge chaque année

Les armoires à linge des Québécois particulièrement ont beaucoup d’étoffe. Un Québécois achète en moyenne 17 kilos de linge neuf tous les ans. Faites le compte. C’est presque un kilo et demi en moyenne chaque mois.

Bien sûr, le tambour des machines à laver finit par user ce linge. Sale, imprégné de sueur, assoupli par l’usure ou brûlé du fer à vapeur, tout ce linge finirait un jour à la poubelle si ce n’était de l’existence d’un très lucratif réseau d’exportation.

Nous parlons de ce commerce du vieux linge des Canadiens qui repart habiller les citoyens d’autres pays de la planète avec une auditrice en Algérie, Safia Zagh.

Une entrevue de Stéphane Parent Écoutez

Catégories : Économie, International, Société
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