Ruines de Tikal au Guatemalal

Ruines de Tikal au Guatemalal
Photo Credit: IS / iStock

Reprendre contact avec les racines pour mieux déployer ses ailes – Les Ramirez et le Guatemala

C’était un soir d’hiver, il avait 11 ans. Fernando Ramirez, sa sœur, son frère et ses parents quittent le Guatemala pour un avenir meilleur, espèrent-ils, au nord, au Canada. Le jeune garçon, arrivé à Montréal, est amené sur le Mont-Royal, à la découverte de sa nouvelle ville sous son couvert de neige. « C’est ici maintenant chez moi » se dit-il, sans amertume.

La dernière fois que Fernando est retourné au Guatemala, il avait 18 ans. Il en a 44 aujourd’hui.

Entre cette dernière visite au pays et maintenant, il s’est forgé un métier, une carrière, il a rencontré Flora, elle aussi d’origine guatémaltèque. Ils se sont mariés et ils ont aujourd’hui trois beaux enfants, Sarah, 16 ans, Anna, 14 ans et David 11 ans.

Et un projet est né dans la tête et dans le cœur de Flora et de Fernando : emmener la famille au pays, revoir nos fibres d’origine, faire goûter, sentir et voir aux enfants les lieux qui nous ont forgés au départ.

Les parents ont des souvenirs certes. Les enfants ont des impressions faites de photos, de vidéos, de conversation sur Skype avec les oncles, les tantes et les cousins encore dans ce pays d’Amérique centrale. Mais, les trois enfants sont Québécois. Ils parlent français avec l’accent d’ici, ils ont des références culturelles d’ici. Peu importe, si les parents font tout pour leur donner des ailes, ils sont bien conscients de l’essentiel que sont les racines.

Fernando Ramirez et son aînée Sarah
Fernando Ramirez et son aînée Sarah © Brigitte Laguë

J’ai eu le plaisir de rencontrer Fernando Ramirez dans la cour arrière de sa demeure en banlieue de Montréal avec son aînée Sarah. Je vous invite à partager notre conversation. Écoutez

 

 

 

 

Raymond Desmarteau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Catégories : International, Société
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