Une autre idée venue de la Californie déferle vers l’est de l’Amérique du Nord : le Disc Golf. Depuis 1976, le Disc Golf s’est implanté au Québec grâce notamment à une base solide de fanatiques d’Ultimate Frisbee qui voulaient une activité moins en puissance. Le Disc Golf se joue comme le golf traditionnel en ce sens que le parcours comporte 9 ou 18 trous (en fait des paniers grillagés). Au lieu de frapper une balle vers et éventuellement dans un trou, le disc golfeur utilise un disque (semblable à un frisbee) qu’il essaie de placer dans le dit panier.
Au golf, les trous se font, selon la normale, en 3, 4 ou 5 coups chacun, ce qui donne des parcours de normale de 70 à 72 coups pour un 18 trous. Au Disc Golf, les normales sont très souvent standardisées à 4 coups par trou pour une normale de 54 coups pour un 18 trous.
Tout comme au golf, le Disc Golf utilise les mesures archaïques (oups, désolé, anglaises) – les normales 3 étant de 125 à 200 verges (115 à 185 mètres), les normales 4 de 250 à 400 verges (185 à 370 mètres) et les normales 5 de 400 à 525 verges (370 à 485 mètres).
Par contre, lancer un disque sur 100 mètres, quand on n’est pas olympien, ça prend une catapulte. Et, comme il s’agit d’abord d’une activité ludique, on utilise les pieds au lieu des verges. Je sais, pour quelqu’un élevé en métrique, ces noms de mesures peuvent faire sourire mais c’est tout ce qu’il y a de plus sérieux.
Un pied valant 30 centimètres ou un tiers de verge (désolé, je m’égare), les trous au Disc Golf sont de 250 à 400 pieds (75 à 120 mètres).
Qu’à cela ne tienne, c’est une question de plaisir, de rencontres intéressantes et d’agréable compétition.
de Disc Golf de Montréal
© www.adgm.ca
Benoît Turcotte est membre de l’Association de Disc Golf de Montréal. Il est l’invité au micro de Raymond DesmarteauÉcoutez
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