Le sport

De plus en plus gros, les jeunes Canadiens perdent l’appétit d’aller jouer dehors l’été

Un pour cent de jeunes canadiens de plus chaque année qui sont trop gros ou trop gras

Loin d’aller jouer dehors pendant les plus belles journées ensoleillées de l’année, les jeunes Canadiens passeront cet été en moyenne près de huit heures par jour enfermé dans leur maison devant leurs télévisions, leurs jeux vidéo ou leurs ordinateurs.

Un problème de taille trois fois plus sévère qu’il y a 25 ans

Depuis 25 ans, le taux d’obésité a presque triplé chez les jeunes Canadiens qui ont de 2 et 17 ans. Un sur trois est maintenant obèse ou fait de l’embonpoint. Chaque année, l’obésité chez nos jeunes augmente ainsi systématiquement de 1 %.

Certaines études mesurent la progression de l’embonpoint chez les jeunes canadiens à partir de l’âge de 2 ans ou 5 ans. Les unes affirment qu’en un quart de siècle, le taux d’obésité chez les jeunes Canadiens a quintuplé et d’autres enquêtes plus rassurantes estiment que le problème n’est que 3 fois plus gros qu’il y a 25 ans.

Peu importe comment on la mesure, cette augmentation du nombre de ceux qui sont trop gros ou qui sont trop grand prend des allures d’épidémie.

Si cette tendance lourde chez nos plus jeunes se maintient, dans un peu plus de 25 ans, 70 pour cent de tous les adultes canadiens finiront par souffrir d’embonpoint.

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© © iStockphoto / Ziva_K

Se comparer c’est se sentir léger ou se désoler

Plus de 33 % des jeunes Canadiens sont trop gros. Mais, à travers le monde, on estime que seulement 10 % des jeunes de 5 à 17 ans présentent un surplus de poids ou sont obèses.

Le Canada n’est pas le seul pays où il y a un problème d’obésité chez les plus jeunes. Par exemple, aux États-Unis, un adolescent sur trois souffre comme au Canada maintenant d’obésité. En Europe, c’est un adolescent sur cinq et en Chine, c’est un adolescent sur six.

Un reportage de Stéphane Parent Écoutez

Le saviez-vous

  • Une des méthodes employées au Canada pour évaluer l’embonpoint et l’obésité au sein de la population est l’indice de masse corporelle (IMC).
  • On calcule l’IMC en divisant le poids (exprimé en kilogrammes) par le carré de la taille (exprimée en mètres).
  • Un IMC (kg/m2) entre 25 et 29,9 est considéré comme un signe d’embonpoint.
  • Un IMC de 30 ou plus est un indicateur d’obésité.
  • En se fondant sur un IMC de 25 à 29,9 pour l’embonpoint et un IMC de 30 et plus pour l’obésité, on constate que les taux d’embonpoint et d’obésité augmentent au Canada.
  • Les statistiques les plus récentes nous révèlent que : près du quart (23,1 %) des adultes canadiens, soit 5,5 millions de personnes ayant 18 ans et plus, sont obèses. Un autre 36,1% (8,6 millions) fait de l’embonpoint.
  • De 25 à 33 % des enfants et des adolescents canadiens âgés de 2 à 17 ans font de l’embonpoint ou sont obèses; plus précisément, 8 % sont obèses.

 

Catégories : Santé, Société
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